Frédéric LOYAU - Co-fondateur et gérant de la SCOP Fiabitat Concept.
J'interviens depuis 2003 pour accompagner les projets en écoconstruction. Passionné par les puits canadiens, je suis auteur en 2009 du livre "puits canadien et ventilation basse énergie" aux éditions L'inedite.
Intéressé par la construction passive, j'ai accompagné une cinquantaine de projets passifs, dont quelques uns ont été ou sont en cours de certification.
Un label basse énergie récompense un projet dont les consommations énergétiques sont très largement inférieures aux consommations requises par la réglementation thermique. Cette démarche spécifique nécessite de se reporter à un cahier des charges précis et un calcul thermique pour déterminer les consommations énergétiques du projet en amont de sa construction, et contrôler la bonne réalisation par un test de pression du bâtiment réalisé à sa réception.
La profusion de labels créant une certaine cacophonie auprès des promoteurs des différents labels, ce dossier vise à vous donner les informations les plus complètes pour comprendre et comparer les labels basse énergie.
Voici un condensé des questions les plus fréquentes que vous nous posez sur le puits canadien. Posez nous vos questions et nous y répondons 🙂
Description des différents principes de montage des puits canadiens, en couplage avec vmc simple flux et double flux.
On voit circuler sur internet beaucoup d’exemples de puits canadiens dont le coût d’investissement est inférieur à 1000 euros. Il est important de voir au-delà de ces prix ce que comprend l’installation. Le présent article montre que sous la dénomination puits provençal ou puits canadien, on retrouve une installation de ventilation complexe, qui peut être autoconstruite avec des matériaux bon marché mais pas forcément garants d’une bonne tenue dans le temps, ou réalisée par des professionnels couplée à une vmc double flux et un réseau de distribution d’air.
Ce dossier reprend tout un projet pas à pas : étude de la nécessité, faisabilité technique, mise en œuvre pas à pas depuis la borne de prise d’air jusqu’aux bouches terminales.
Radon, prolifération bactérienne, pollens allergisants. Comment ces problématiques sont à prendre en compte dans le cadre de la mise en oeuvre des puits canadiens.
Le puits canadien est d’abord réapparu dans les pays germanophones et scandinaves sur les premières constructions à basse consommation d’énergie, pour lesquels les fabricants de ventilateurs ont été sollicités pour concevoir des systèmes adaptés à la démarche. Les parois des maisons sont surisolées et l’étanchéité à l’air parfaitement réalisée, la ventilation est repensée pour qu’elle puisse assurer un renouvellement sanitaire confortable, mais sans avoir d’impacts sur les consommations de chauffage.
Le puits canadien est un système de ventilation avant tout, ce dossier explique les différentes manières de ventiler, plus ou moins efficaces, et les fondamentaux pour maintenir son logement frais.
Le « puits canadien » est sorti peu à peu de l’oubli à partir de 2003, suite à la canicule, et grâce à la visibilité croissante des énergies renouvelables. S’il existe de nombreuses solutions écologiques pour produire de la chaleur, les solutions alternatives à la climatisation sont peu nombreuses. Le puits canadien est l’une d’elle, la plus facilement transposable sur l’habitat individuel. Zoom sur les différentes solutions.