Forfait maison passive (avec certification possible)
Le forfait maison passive pour réussir le projet de vos rêves ^^
Dans tous nos forfaits nous sommes à l’écoute du projet pour en optimiser au mieux tous les aspects. Spécifiquement dans la démarche passive, la recherche d’une maison (presque) sans chauffage implique de tout peaufiner (approche bioclimatique, qualité du système constructif, récupération des calories, optimisation des systèmes énergétiques).
La SCOP fiabitat réalise depuis 10 ans des projets passifs sur l’ensemble du territoire français dont plusieurs ont obtenu une certification passive.
liste de nos maisons certifiées (site du Passivhaus)
En résumé, notre accompagnement comprend :
Le déroulé de votre construction passive
Quelques réalisations
Questions fréquentes sur la construction passive
Le concept passif est issu d’une réflexion pour produire des bâtiments très économes en énergie. Le niveau d’isolation est très bon, ce qui aboutit à une nécessité de chauffer uniquement sur quelques jours par an, avec des puissances très faibles (un radiateur de 1000W suffit pour chauffer 100m²).
Ce sont des bâtiments très confortables en hiver et été, dont les coûts de fonctionnements sont très bas.
La démarche passive est une évolution de la démarche basse énergie, avec une qualité d’isolation 2 fois supérieure environ.
Une maison passive, très bien isolée, peut également être positive si une production d’électricité renouvelable est installée. Elle peut être réalisée avec des matériaux biosourcés pour limiter au maximum son empreinte environnementale.
Parmi les caractéristiques principales, on retrouvera :
La nécessité d’une bonne isolation, ainsi qu’une absence totale de ponts thermiques. Cela valorise donc les bâtiments bien conçus, compacts, avec une isolation thermique adaptée.
La valorisation des apports gratuits, le soleil, les apports internes des occupants et appareils contribuent fortement à la réduction du besoin de chauffage
Un grand confort thermique : via l’absence de parois froides, température homogène, bon renouvellement d’air (débits de confort, pas de courants d’air)
Un bon confort d’été : via des dispositions pour occulter les vitrages, apporter une surventilation. On retiendra que la démarche passive est adaptée à la localisation géographique du projet, et la réflexion pour réduire la demande en énergie vaut aussi en été, ou il est demandé à ce que le bâtiment soit frais sans recours à une climatisation
La sobriété énergétique pour l’ensemble des usages électroménagers, l’utilisation massive des énergies renouvelables
Oui car si l’objectif de construire un bâtiment presque « autosuffisant » et capable de garder une température de confort toute l’année est universel, les moyens pour y parvenir dépendent entièrement de la localisation du projet.
En gros, on ne construit pas le même projet s’il est situé dans le nord de l’Allemagne et le sud de la France. Les contraintes sont différentes.
Le schéma présente le modèle qui restera pertinent sur une bonne partie du territoire francais :
Le concept repose sur une ventilation double flux qui en est l’un des éléments centraux : l’air est renouvelé dans la maison toute l’année par ce biais sur des débits confortables, on peut maintenir en température le logement en période hivernale simplement avec un petit élément chauffant sur l’air soufflé de très faible puissance. L’enveloppe est très isolée, sans ponts thermiques et très étanche à l’air, valorisant de larges surfaces vitrées au sud pour récupérer les apports solaires.
Au sud de la France, on apportera différentes variations au concept pour garder la maison fraiche, qui aboutit à des réflexions sur l’adaptation de la conception du projet, l’inertie thermique, les occultations, la surventilation naturelle.
Voir également sur notre blog : chauffer une maison passive
Au moment de construire une maison neuve, vous avez l’obligation de respecter la réglementation thermique (RT), qui fixe des exigences sur le niveau d’isolation à atteindre. Rien n’empêche toutefois d’aller plus loin, sachant que toutes les économies de fonctionnement qui en découleront vous bénéficieront.
Les besoins d’énergie d’un bâtiment passif pour le chauffage seront en général 2 fois plus faibles, l’exigence sur l’étanchéité à l’air bien supérieure, et surtout, le recours effectif au système de chauffage se limite à une trentaine de jours dans l’année, le reste du temps la température dans le bâtiment reste confortable sans recours à un système actif (y compris en été).
D’une manière générale, le rôle d’un bureau d’études est de vous conseiller pour que votre maison soit confortable et très économe en énergie. La démarche passive est intéressante car elle propose des garde fous largement renforcés par rapport à la réglementation thermique (RT), imposant aux acteurs du projet de mener une vraie réflexion soignée sur la conception bioclimatique et la qualité de la réalisation.
Se baser uniquement sur l’outil RE2020, c’est prendre le risque d’avoir des résultats décevants, car la méthode de calcul manque singulièrement de fiabilité : les hypothèses de confort et qualité de l’air y sont moindres (la performance affichée repose sur des températures de consigne plus faibles et un renouvellement d’air insuffisant -si VMC hygro-), l’outil de confort d’été n’est pas du tout fiable.
L’intérêt du forfait maison passive, c’est qu’il s’appuie sur des outils logiciels conçus pour réaliser des bâtiments passifs. Le PHPP a en effet été réalisé par l’institut Passivhaus à partir des premières réalisations et évolue selon les résultats réellement constatés.
Ce qui est commun aux projets passifs, c’est qu’ils ne sont pas improvisés (la démarche impose un travail de conception sérieux en amont), et met en avant l’excellence de la mise en œuvre sur le chantier, et les systèmes constructifs les plus efficaces dans le traitement des ponts thermiques.
La plupart des systèmes constructifs (sauf peut être l’isolation thermique par l’intérieur) permettent d’atteindre le niveau passif. Nous privilégions de notre coté l’utilisation de matériaux écologiques et le recours à des moyens de produire la chaleur renouvelables.
Comparaison sur les couts de fonctionnements entre le standard réglementaire et le passif
Penser passif implique de raisonner à la fois sur les investissements initiaux pour bâtir un projet, mais également anticiper les couts de fonctionnements futurs, les couts de maintenance, et la meilleure durée de vie induite par la meilleure qualité de réalisation. C’est une chose trop répandue à ce jour : la tolérance envers les ponts thermiques, défauts d’étanchéité à l’air se traduisent par des pathologies sur le bâti, qui ont diverses conséquences, notamment sur la performance réelle et la durée de vie des composants de l’enveloppe. Cela a donc un cout, même si cela n’est pas payé initialement.
Il n’y a pas, comme cela peut être perçu à priori, de marche colossale à franchir pour qu’un projet soit passif. Un peu plus de réflexion en amont, une qualité d’isolation supérieure, une étanchéité à l’air importante, une ventilation avec récupération de chaleur, et une solution de chauffage minimaliste pour compenser. La réflexion en amont doit donc bien évidement prendre en compte les surinvestissements et réfléchir la conception du projet afin d’en assurer sa cohérence globale et son financement.
Il existe depuis quelques années une démarche adaptée au bâtiment existant, enerphit, qui transpose les exigences en réduisant certaines cibles. Globalement, les principes restent les mêmes, les outils de calcul également, l’approche sur le bâtiment existant est plus complexe puisque suppose d’appréhender l’état du bâti, identifier les pathologies éventuelles, et surtout adapter des solutions de rénovation compatibles.