Avec la mise en place de la RT2012, qui induit des bâtiments mieux isolés et une demande de chauffage plus ponctuelle, on aurait pu penser que le poêle à bois aurait été une solution avantageuse car simple et peu coûteuse à l’investissement, le bois bûches est une énergie renouvelable locale…
Contrairement au label BBC qui préfigurait de la réglementation sur les bâtiments basse consommation, la RT2012 aura sérieusement durci les conditions pour qu’un logement puisse disposer un chauffage au bois bûches, sans énoncer les raisons de ce recul. Cela aboutit à des situations comiques : le calcul RT2012 donne une « note » bien plus avantageuse à une chaudière gaz par rapport à un chauffage via poêle à bois, alors que comparativement les émissions de gaz à effet de serre sont 10 fois moindres dans le 2ème cas.
Avec l’introduction fin 2013 du concept du « poêle à bûches régulé », ce sont les acteurs de terrain (des artisans poêliers & fabricants de poêles, chauffagistes, bureaux d’études, maître d’œuvre…) qui se tirent les cheveux… Dire que la RT2012 devait au départ favoriser toutes les énergies renouvelables…
Cet article va tenter d’apporter un éclairage sur cette situation, et voir comment on peut y remédier. Il ne s’agit pas de dire ici qu’il faudrait forcément que les gens mettent des poêles sur leur projet, mais bien d’expliquer en quoi les hypothèses du moteur de calcul sont absurdes, comparer la règle française à d’autres approches utilisées par nos voisins européens, très différentes. Les retours d’expérience des bâtiments basse consommation chauffés par un poêle à bois (y compris des projets passifs d’ailleurs, voir le chapitre « idées reçues« ) étant désormais conséquents, nous aborderons enfin le sujet important de la manière de chauffer dans un bâtiment très isolé pour conserver un bon rendement et limiter les pollutions atmosphériques.
Un peu d’histoire, de la RT2005 à la RT2012…
Pour introduire ce sujet complexe, petits rappels :
Cette illustration situe historiquement l’émergence des démarches basse consommation en Europe et leur timide transposition en France avec un retard certain (10 ans pour le batiment basse consommation, 20 ans pour transposer le batiment passif ?).
Toutes les réglementations traduisent des exigences dans des textes de référence (lois, décrets et arrêtés), auquel sont adjoints un moteur de calcul (qui explique comment on calcule les exigences -Arrêté méthode signé par le ministère en charge). C’est de cela dont il sera question quand nous parlerons de moteur ThCE (pour la RT2005), de moteur ThBCE (pour la RT2012). Ce sujet des moteurs de calcul est éminemment importante car c’est souvent la que s’opèrent les arbitrages et bidouilles (notamment ceux qui ont permis d’abaisser artificiellement la consommation calculée des logements, voir notre critique de la RT2012).
Si ce sont les parlementaires qui votent les lois (pour la RT2012 c’est la loi Grenelle 2), les arrêtés sont rédigés par le ministère du logement (DHUP), et la méthode de calcul est créée par le CSTB (Centre scientifique et technique du Bâtiment) et validée par la DHUP. Lorsque des interrogations/interprétations existent sur un sujet lié aux textes ci dessus, le CSTB rédige une fiche d’application, qui explicite la manière de prendre en compte un sujet. Formellement, ces fiches ne peuvent amender les textes réglementaires, uniquement apporter des précisions (sur le cas qui nous occupe, la limite entre précision et modification du texte réglementaire semble allègrement franchie)
Les arrêtés prévoient que les innovations, ou les cas particuliers non prévus par la méthode de calcul peuvent être examinés par une commission d’experts réunie par le ministère du logement : ce sont les commissions Titre V. Plus de détail ici. Cela permet d’intégrer des innovations sans avoir à amender l’ensemble des textes réglementaires. On a pu voir depuis que cette procédure est particulièrement opaque (Voir le rapport parlementaire de l’OPECST sur le sujet en 2014)
Plus généralement, une réglementation thermique fixe un cap, qui se traduit par des exigences minimales à atteindre pour les constructions, et des ambitions d’intérêt général : réduire globalement les consommations d’énergie d’un facteur 4 (principe du bâtiment basse consommation), limiter au maximum les émissions de gaz à effet de serre pour atténuer les risques liés aux changements climatiques en cours (ambition qui ne se traduit malheureusement par aucune exigence dans la RT2012).
On observe trop souvent que par delà les ambitions affichées, les textes de lois et moteurs de calcul créent des règles hautement complexes qui foulent au pied les objectifs généraux. C’est manifestement le cas ici.
Revenons au sujet du jour les poêles : au départ, le néant.
En effet, la RT2005 1, ne prévoyait tout simplement pas le poêle à bois dans les listes de choix systèmes : il n’existait pas dans les logiciels de calcul thermique !A l’époque (contrairement à la RT2012 qui impose un calcul logiciel et une vérification à la réception du bâtiment de la réalisation de l’étude), la RT2005 pour le neuf prévoyait une méthode par point qui pouvait se substituer au calcul logiciel, et une large part des constructions étaient réalisées sans aucune étude thermique 2. Tout aurait pu rester en l’état, mais en 2007 le référentiel BBC Effinergie voit le jour et en 2009 avec l’arrivée des crédits d’impôts le label décolle (il finit par représenter 30% des demandes de permis de construire en 2012). Si nous avions tous salué la mise en place d’un label basse consommation, nous étions également critiques du fait qu’Effinergie s’appuie sur l’outil RT2005 pour valider des objectifs de performance basse consommation (car la méthode de calcul était totalement obsolète – lire ici).
Puis les commissions Titre V
Comme les poêles n’existaient pas dans les logiciels de calcul, les personnes qui souhaitaient malgré tout utiliser ce procédé comme chauffage principal de leur maison BBC s’entendaient dire par leurs thermiciens qu’ils devaient constituer un dossier administratif en plus de l’étude RT : le titre V opération. Une commission d’expert vérifiait alors pour chaque projet en faisant la demande, que le logement pouvait prétendre au label BBC alors que l’étude thermique ne pouvait pas valider l’exigence, ne pouvant renseigner le mode de chauffage dans le logiciel. Ce n’était satisfaisant pour personne et générait un surplus de travail conséquent au BET et maître d’ouvrage pour produire une paperasse inutile.
On se doit ici de souligner la clairvoyance des concepteurs de la RT2005 qui fin 2006 quand sort le moteur de calcul ont été dans l’incapacité de penser des solutions aussi peu révolutionnaires qu’un bête poêle à bois, alors qu’à cette époque, nos voisins suisses font des bâtiments Minergie depuis 9 ans, les bâtiments passifs émergent depuis début 2000… avec très souvent des solutions de ce type… Mais bon, pas de ça chez nous… Mieux encore, le CSTB avait introduit dans la RT2005 une obligation réglementaire que le chauffage soit régulé par pièce, sans dérogation possible !
Nous ne parlons pas ici des systèmes plus « exotiques », comme par exemple le poêle couplé à un bouilleur (qui permet d’alimenter des radiateurs et produire de l’eau chaude). Cela se fait depuis des décennies, mais en RT2005 comme en RT2012 cela n’est toujours pas possible de les saisir dans le moteur de calcul, comme si la technologie elle-même n’existait pas (alors que soyons honnêtes, un chauffage à bois qui alimente quelques radiateurs, c’est ce qu’on a fait en premier, à une époque où la notion même de chauffage central n’existait pas, et que toutes les maisons étaient équipées de cuisinières à bois pour assurer cuisine + eau chaude + chauffage).Vous voulez mettre un poêle à bois et votre maison est suffisamment isolée pour que ce soit l’unique mode de chauffage ?
Vous ne respecterez pas la réglementation juste parce que celle-ci ne prévoit pas ce cas de figure et vous oblige à réguler par pièce, comme si c’était forcément nécessaire. On s’explique à l’époque d’autant moins le choix d’Effinergie de s’encombrer d’un pareil logiciel (Par obsolescence nous entendons ici « inadaptés à l’objectif de performance recherché », le mode de calcul utilisé pour des bâtiments peu efficients n’est en effet plus du tout fonctionnel pour des bâtiments basse consommation)
Après le néant et les commissions, les règles arbitraires
Arrivé à la mi-2009, alors que les dossiers Titre V s’accumulent en commission, un arrêté du 9 juin 2009 finit par décrire les modes de chauffage à bois, afin qu’ils puissent être valorisés dans le logiciel RT2005 et désencombrer la commission qui recevait beaucoup de demandes liées aux poêles à bois. Si cet arrêté rendait possible la saisie des poêles dans les logiciels (point positif), le document contenait des éléments fortement contestables (la critique de fiabitat à l’époque). Fait amusant, : il faudra attendre mi-2015 pour que son petit frère paraisse et ajoute les poêles à bois dans la RT2005 rénovation (saluons la rapidité de nos institutions, qui ont besoin de 6 ans pour copier/coller une méthode à l’identique).
La nouvelle méthode ajoute les poeles comme mode de chauffage possibles et des conditions à respecter :
Une limite de surface maximale à 110 m² habitable fait son apparition. Le poêle peut être l’unique équipement pour cette surface, avec une exclusion des salles de bains. Pour les logements plus grands, il suffit de décrire un chauffage complémentaire pour la surface excédant les 110 m².
Le niveau d’isolation doit être relevé de 25% par rapport aux seuils de la RT2005 (ce qui était généralement le cas de facto des projets BBC, pas de souci donc)
Le poêle doit être situé dans la pièce principale ou une circulation, et s’il y a plusieurs niveaux il est positionné au niveau RDC
Des coefficients forfaitaires font leur apparition : les variations spatiales et temporelles, pour tenir compte de la qualité de l’émission de chaleur. Nous reviendrons plus bas sur l’incidence de ces valeurs forfaitaires, qui plombent le rendement des poêles.
Aucune dissociation n’est faite selon le type de poêle bûches (poêle convectif ou poêle de masse), la seule distinction étant « appareil à bûches » ou « poêle à granulés » ce qui agglomère dans une unique catégorie un ensemble d’appareils pourtant très différents.
Globalement, même si la méthode est discutable, elle n’empêchait que très rarement les personnes souhaitant bénéficier d’une certification BBC Effinergie de prétendre au label : la valeur CEP (= consommation d’énergie primaire calculée par le logiciel) n’était pas forcément extraordinaire puisqu’un poêle à 85% de rendement était dégradé autour de 50% (à cause des variations spatio temporelles), mais cela passait.
La raison en était surtout qu’Effinergie avait eu la bonne idée dès 2007 de moduler le facteur de conversion en énergie primaire du bois énergie, en s’inspirant de Minergie en Suisse (La RT2005 considérait un coefficient de 1, qui est ramené à 0.6 pour le BBC Effinergie). Cette modulation visait essentiellement à mettre à niveau les solutions bois vis à vis des pompes à chaleur, comme nous le disions dans cet article ou nous revenions sur les différents concepts d’énergie primaire.
Début 2013, date de la mise au rebut de la méthode de calcul RT2005 et de la généralisation de la méthode RT2012, les chauffages au bois représentaient 10% des demandes de label BBC 3, on n’est donc pas dans une configuration complètement marginale ou inconnue…
La RT2012 remplace le BBC Effinergie, et c’est le drame…
Au départ, on pense à un oubli. L’arrêté de la RT2012 indique dans son article 24 la chose suivante :
Art. 24. − Dans les bâtiments ou parties de bâtiment à usage d’habitation, une installation de chauffage comporte par local desservi un ou plusieurs dispositifs d’arrêt manuel et de réglage automatique en fonction de la température intérieure de ce local.
Toutefois, lorsque le chauffage est assuré par un plancher chauffant à eau chaude fonctionnant à basse température ou par l’air insufflé ou par un appareil indépendant de chauffage à bois, ce dispositif peut être commun à des locaux d’une surface habitable totale maximum de 100 m2.
Issu de : Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux exigences de la RT2012
A partir d’un unique paragraphe succinct, qui tente de définir les solutions compatibles RT2012, on voit venir toutes les interprétations possibles. Les installations doivent pouvoir être réglées automatiquement, ce qui amène à l’idée que les poêles à bois bûches ne sont plus autorisés du tout, car cette régulation est bien entendue impossible pour ces appareils.
Il est fort probable que le CSTB ne souhaitait pas avec la RT2012 interdire les poêles à bois, il s’agissait plutôt d’une coquille dans le texte, qui aurait fini par trouver une solution simple par une publication corrective indiquant simplement une exception du type « évidement les poêles à bûches ne sont pas concernés par l’obligation de régulation automatique ». En effet, le CSTB communique depuis plusieurs mois sur le contenu de la RT, et à aucun moment dans les présentations n’est abordé le fait que l’absence de régulation automatique des poêles est source de problèmes et nécessite de reculer sur les poeles à buches. Jamais non plus, Effinergie ou d’autres instances ne produiront des retours d’expériences en ce sens.
Pourtant, et c’est tout le drame avec le CSTB (voir nos publications précédentes sur le sujet notamment la farce des modulations du Cep introduites par le CSTB), la voie choisie suite aux interpellations des praticiens est de conserver une application stricte de l’article 24, et contraindre tous les poêles à être régulés automatiquement, sans que l’on sache au juste à quoi cela sert (ni si c’est techniquement possible). En novembre 2013, une fiche d’application « Prise en compte des appareils indépendants de chauffage à bois dans les maisons individuelles ou accolées » donne une nouvelle description sur comment les poêles à bois doivent être décrits dans la RT2012.
La limite de surface maximale à 100 m² habitables, indiquée dans l’article 24 est conservé (recul par rapport aux 110 m² du BBC), il ne s’agit toutefois pas que le poêle chauffe cette surface puisque la part d’appoint à renseigner est déterminée selon le type de pièce (exemple : 50% du chauffage est assurée par le poêle bûches dans le séjour, 25% dans les pièces de nuit, 0% dans les pièces d’eau, le coefficient est différent selon la régulation du poêle), dans un superbe exercice d’usine à gaz.
La distinction poêle à granulés / poêle à bois bûches est conservée (la distinction poêle convectif / poêle de masse étant gérée par le moteur de calcul – sans valoriser la diffusion rayonnante du poele de masse, qui donne des consommations très proches du poêle convectif – ), mais surtout apparaît la distinction poêle régulé (c’est à dire respectant l’article 24) / non régulé : dans l’interprétation de la fiche, les poêles non régulés sont considérés comme des poêles d’agrément. Ils ne peuvent plus être le chauffage principal du logement.
Les coefficients de variation spatiale et temporelles forfaitaires issus du BBC sont conservés à l’identique pour tenir compte de la qualité de l’émission de chaleur.
On pourra citer l’intervention du syndicat des énergies renouvelables à l’occasion de la parution de cette fiche :
Et pourtant, cette fiche d’application de l’article 24 constitue un retour en arrière assez violent pour les poêles à bûches qui du jour au lendemain ne peuvent plus être considérés comme le mode de chauffage principal d’un logement (alors qu’évidement il peut l’être dans les faits !). Cela implique que dans l’étude thermique, le logement perd la bonification que l’utilisation d’un chauffage principal au bois permet, depuis le BBC. Et dans de nombreux cas, notamment les petites maisons, l’étude ne peut être conforme sauf à prescrire une super-isolation thermique. Le chauffage non centralisé se voit relégué au rang de gadget à visée esthétique (et c’est sans doute l’idée que s’en font effectivement nos « élites » ).Le président de la Commission « Chauffage au bois domestique » du SER se félicite de ce décision de la DHUP, qui sera « un important levier pour prescrire cette énergie renouvelable dans l’habitat individuel« .
Zoom sur la modulation énergie primaire du bois énergie dans la RT2005 et RT2012
Le texte de la RT2012 précise (s’applique uniquement aux maisons individuelles ou accolées) :
« Dans le cas d’une utilisation locale de bois énergie comme énergie principale utilisée pour la production de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire : McGES = 0,3 » 4
Issu de : Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux exigences de la RT2012Avec les réglementations françaises rien n’est simple. Et le cas du chauffage au bois est symptomatique puisque nous n’avons pas moins de 3 méthodes différentes.
La RT 2005 met au même niveau le bois, le gaz et le fioul. Dans le BBC Effinergie, toutes les consommations de bois énergie sont comptabilisées avec une pondération en énergie primaire de 0.6, permettant de mettre à niveau le bois vis à vis des pompes à chaleur. 5 Au moment de l’examen de la RT2012, il est finalement décidé de revenir à une pondération de 1 pour le bois (nous en parlions ici), mais pour compenser cela, l’exigence CEP est modulée avec un nouveau coefficient, le Mcges : en gros, l’exigence CEP passe de 50 à 65 kWhep/m².a : il suffit pour cela que le bois soit l’énergie principale pour le chauffage ou l’eau chaude sanitaire.
Pour être complet, signalons que les DPE, toujours en vigueur, sont restés sur le principe de la RT 2005 🙂Le point qui ici est litigieux apparaît quand on compare à la précédente méthode : la fiche d’application parue fin 2013 interdit aux poêles non régulés de bénéficier du bonus sur l’exigence CEP, non pas parce que ce n’est pas efficace, mais parce qu’ils ne peuvent plus considérés que comme des chauffages d’appoint : avec un système régulé, l’exigence de la RT2012 est à 65 kWh/m².a, avec un poêle non régulé, elle est à 50. Et comme nous le verrons dans les paragraphes suivants, les autres pondérations issues de la fiche d’application rendent très compliqué le respect de cette exigence, même avec un logement bien isolé.
Nous disions plus haut que les textes de lois et moteurs de calcul créent souvent des règles hautement complexes qui foulent au pied les objectifs généraux. Relisons la loi Grenelle. Son article 4 donnait les contours de la RT2012 :
a) Toutes les constructions neuves faisant l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter de la fin 2012 et, par anticipation à compter de la fin 2010, s’il s’agit de bâtiments publics et de bâtiments affectés au secteur tertiaire, présentent une consommation d’énergie primaire inférieure à un seuil de 50 kilowattheures par mètre carré et par an en moyenne ; pour les énergies qui présentent un bilan avantageux en termes d’émissions de gaz à effet de serre, ce seuil sera modulé afin d’encourager la diminution des émissions de gaz à effet de serre générées par l’énergie utilisée,
Issu de : Loi de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement – 3 aout 2009
Ne trouvez vous pas qu’entre la loi Grenelle votée par les parlementaires et la traduction « technocratique » qui s’en est suivi l’esprit initial n’a pas été totalement trahi ? Les appareils de chauffage bois qui devaient être avantagés se trouvent en fait contraints juste parce qu’ils ne sont pas automatisés, par des coefficients pénalisants et arbitraires qui conduisent à retirer la possibilité aux gens d’utiliser ces systèmes simples et efficaces…
Bonjour,
je vais acquerir une maison RT2012 avec un chauffage par PAC et une VMC simple flux.
En complément une hotte sera installée en cuisine et un poêle à bois Etanche.
Cet ensemble sera t’il bien compatible?
Merci de votre avis et conseils
Bonjour,
Normalement oui, mais à vrai dire comme cela dépend aussi de la conception et du niveau d’isolation c’est le calcul RT2012 qui pourra l’indiquer 🙂
Cordialement,
Bonjour Mr Loyau.
Je construis actuellement ma maison ossature avec mon propre bois, coupé sur ma propriété, (150 m cube, débité, séché, taillé localement). Je souhaite avoir comme chauffage principal un poêle de masse, alimenté par les chutes de ce même bois, tout en respectant la rt 2012.
Savez vous si il y a des règles spéciales au niveau de la RT dans ce cas précis ?
Je n’ai pas de maître d’ouvrafe, et je suis isolé par l’extérieur en 40 mm laine de bois semi rigide, 145 mm laine de verre entre montant d’ossature et encore 40 mm laine de verre en croisé, et pour la toiture 200mm de roofmat, bref l’isolation et l’etabchei Respectent largement la RT 2012.
Merci de votre réponse .
Cordialement
Bonjour Jehan,
Difficile de répondre. Il est possible que dans votre cas, la saisie d’un poele de masse sur une maison surisolée passe la RT2012.
Après on est dans le cas de figure que je dénonçais ou la méthode de calcul considère que seule un thermostat régule, alors que la masse d’un poêle le fait aussi.
En tout cas tentez le coup, votre projet est cohérent.
Cordialement,
Bonjour,
Tout d’abord merci pour cet article très détaillé ( comme tout le site d’ailleurs.)
Je suis confronté exactement à la problématique que vous décrivez et recherche des solutions. Nous construisons une maison bois ( clt) de 100 M2, dont l’isolation nous permettra dans la réalité de chauffer avec un poêle à bois ( 6 kw recommandé par le BET- besoin annuelle de 4000w). Nous aurons une double flux et le poêle sera positionné de manière à ce que les deux permettent de redistribuer la chaleur dans toute la maison. La RT2012 nous impose un poêle régulé, donc a priori granules. Or nous tenons aux bûches ! ( aspect visuel et pratique). Je suis en train d’étudier les modèles compatibles. ( Hwam entre autres) Autre problème, la loi imposant un chauffage complémentaire au dessus de 100 m2 pour les chambres et sdb ( sachant que nous sommes en SHAb à 101,6 m2 sdb … ) nous avons du prendre en compte des radiateurs électriques qui pénalisent le CEP et dans la réalité ne seront sans doute pas ou peu utilisés. Afin de contrebalancer cette pénalité j’ai soumis au BET l’idée d’un récupérateur de chaleur sur le poele ( type poujalat) qui nous a permis de rentrer dans les clous. Or dans la phase d’exe ou je me trouve je ne peux pas intégrer ce système ( pas de faux plafond) qui de plus ferait double emploi avec une DF bien distribuée…. Ce décalage entre la réalité ( une maison sans doute performante) et ce qu’impose cette loi obsolète est aberrant. Je me penche sur les DF thermodynamiques mais l’impact budgétaire est conséquent, pour encore une fois une nécessité loin d’être démontrée…. Je suis à l’écoute des pistes que vous pourriez me donner.
Par rapport à cette limite des 100 m2 , le BET n’a pas déduit la surface de la SDB est ce que je peux faire jouer ce point pour rester uniquement sur le poêle?
Merci d’avance.
B.Briand
Bonjour,
Nous faisons la plupart de nos projets de maison en poele à bois buches, mais je n’ai pas été confronté à devoir suggerer des options de ce type pour avoir une conformité avec un poele buches dit régulé. Vous pouvez me faire passer votre bilan réglementaire RSET ?
Cordialement,
Bonjour ,
avez vous reçu mon mail avec le bilan rset? Dois je vous l’envoyer à une autre adresse?
Merci d’avance pour votre éclairage.
Je vous ai répondu lundi, avez vous recu l’email ?
Bonjour
Je fais construire ma maison et veux mettre un poêle à bois de 6 kw elle fait 82 m2 et il y a clim + poêle a bois dans la pièce à vivre de 47 m2
Radiateurs ensuite dans les chambres
Pour co server mon RT 2012 dois je acheter un poêle étanche ?
Merci de votre retour
C D
Bonjour,
Dans tous les cas en construction neuve, il faut que le poele soit étanche.
Je vous conseille de voir avec votre bureau d’étude RT2012 pour les préconisations spécifiques à votre projet.
Cordialement,
bonjour,
merci je vous l’adresse par mail à contact@fiabitat.com?
Bonjour,
J’ai la haine. Je construits une maison de 150 m2 bien isolée en ossature bois sous régime RT2012 et le thermicien m’impose une PAC car il ne reconnait pas mon poêle de masse de 6 kw extrêmement performant et qui va largement suffire à mon chauffage, l’état m’impose donc une PAC qui surenchérit ma construction de 5000 €, ne sera jamais utilisée et va consommer de l’énergie grise et des matériaux à gogo.
Je suis en colère, nous sommes gouvernés par des incapables.
Merci pour votre exposé clair des faits.