Analysons les problèmes
Afin que nous puissions disposer d’un élément de comparaison pertinent, nous allons comparer la prise en compte des poêles dans la réglementation thermique (RT) avec 2 autres méthodes, la démarche Minergie, et la démarche passive. Ces 2 approches sont intéressantes car pionnières dans la définition des logements basse énergie (et se distinguent de la RT française sur le fait qu’ils n’ont pas besoin de reconstruire de zéro une méthode de calcul tous les 5 ans la plupart des réglementations.
Sur la question des surfaces chauffées par un poêle
En général, il est de la responsabilité du bureau d’études de renseigner une surface raisonnable, crédible par rapport à la description qui est faite du projet. Il n’y a qu’en France ou à notre connaissance les thermiciens se trouvent déresponsabilisés, les surfaces potentiellement chauffées par un poêle étant décrites par une fiche d’application de la RT2012, sans dérogation pour l’opérateur réalisant le calcul.
Avec la RT2012, la grande crainte de l’administration était de trop favoriser les poêles dans les calculs, et que les occupants après avoir essuyé des déconvenues à l’usage – s’ils s’aperçoivent que ce n’est pas confortable- reviennent à un chauffage électrique pur, facile à installer. Cela renvoie à une idée reçue : le fait que le chauffage au bois est une mode écolo qui passera, et qu’elle est plébiscitée par les occupants uniquement parce qu’ils n’en mesurent pas les contraintes au départ, ou par le constructeur peu scrupuleux qui le proposerait à ses clients pour respecter la RT2012 tout en conseillant aux occupants qu’il vaut mieux l’utiliser comme un agrément avec un chauffage électrique, plus confortable.
Cette crainte n’est pas entièrement infondée : le problème de base étant que le chauffage au bois bûches efficace nécessite un apprentissage par l’occupant (comment faire un feu pleine puissance, choisir son bois, anticiper la quantité de bois à mettre dans le foyer, etc.), et une conception de projet adaptée (de l’inertie, une distribution de pièces pertinente, un bon poêle bien positionné dans le volume, un approvisionnement en bois possible localement). Seulement si les occupants installent un poêle avec un appoint, comment s’assurer que l’appoint fonctionne comme tel et pas comme le vrai chauffage principal ?
Et le problème qui se pose est le suivant : donner de manière conventionnelle des ratios de surface à considérer dans le calcul a l’avantage que tous les thermiciens renseignent la même valeur. Mais la vraie solution serait que le thermicien ait ce devoir de conseil qui lui permettrait de proposer des solutions adaptées, et s’en assumer la responsabilité le cas échéant. Le fait qu’il ne soit pas possible au thermicien d’adapter son calcul au projet participe à faire de la RT2012 un document totalement vide de sens en prenant des hypothèses non conformes à la réalité.
Prenons pour l’exemple un logement basse énergie de 130 m² et comparons les surfaces que nous pourrions renseigner, si nous construisions un logement basse consommation en Suisse ou en France (avant/après 2012). Celui ci permet de mettre en évidence la régression qui s’est produite entre le BBC et la RT2012 sur cette question.
- Dans les 2 premiers exemples, c’est le thermicien qui choisit le pourcentage de surface chauffée couverte par le poêle à bois. Nous considérons ici que le logement étant très isolé le poêle peut être le seul moyen de chauffage, nous ajoutons juste un appoint dans la salle de bains. Le poêle couvre 120 m².
- Dans le BBC Effinergie, nous étions contraints à ne pas dépasser 110 m², et d’éventuellement déduire en plus la salle de bains si elle est attenante au volume. Le poêle couvre 102 m².
- Dans la RT2012, nous devons distinguer si le poêle est ou n’est pas régulé, et compter la surface des pièces jour, des pièces nuit, et des salles d’eau, puisque la fiche d’application indique des ratio de chauffage par le poêle variables selon le type de pièces.
- Si le poêle est régulé, il chauffe 75.5 m².
- Si le poêle n’est pas régulé, il chauffe 52.7 m²
On notera également que plus un logement sera petit et plus il sera fortement pénalisé. Alors qu’il est courant qu’un poêle bien positionné puisse chauffer aisément 100 m², avec cette méthode RT2012, un logement de 60 m² ne pourrait pas valoriser le poêle sur plus de 40 m² (vu que pièces d’eau et chambres ne peuvent pas -par convention- être entièrement chauffées avec cet émetteur).
Notre avis :
Dans les premiers cas, les données devront être conformes à ce que le thermicien pense être possible (son savoir-faire compte beaucoup), et après avoir discuté avec l’occupant sur ce qu’il souhaite. Dans les 3 derniers cas, tout est forfaitisé, dégageant le thermicien de toute responsabilité, mais éloignant le calcul de la réalité (l’arbitraire du logiciel domine). Nous pensons évidement que le thermicien est le mieux placé pour déterminer des valeurs cohérentes. A lui de vérifier ses estimations ensuite sur le terrain par rapport à ses observations.
Sur les variations spatiales et temporelles
Les variations spatiales et temporelles visent à traduire 2 éléments : la qualité de l’émission et la qualité de la régulation. Les 2 coefficients sont exprimés en °K.
Exemple : la variation spatiale d’un plancher chauffant est de 0.1°K. Cela veut dire que si l’occupant demande une température de 19°C, le plancher chauffant produit la chaleur à 0.1°K en + ou -. Cela traduit donc son efficacité. Pour le calcul thermique, si l’on considère que la consommation de chauffage augmente de 15% par degré supplémentaire, prendre en compte un équipement à 1°K revient à augmenter la consommation du bâtiment de 15%.
Dans le cas de la variation spatiale, c’est le corps chauffant qui est étudié. Dans la RT2012, soit la valeur de l’émetteur est justifiée par le fabricant, soit on utilise des valeurs par défaut, plus préjudiciables. Ce qui est simple à apprécier pour des émetteurs (radiateurs, plancher chauffant) ne l’est plus pour les poêles à bois, le CSTB a donc élaboré des valeurs conventionnelles, non paramétrables. Celles-ci sont fortement pénalisantes, considérant qu’un équipement unique pour 100 m² diffuse moins bien qu’un équipement par pièce. Pour la variation temporelle, c’est la régulation qui est étudiée, et donc on favorisera les équipements capables d’ajuster finement la température au fil de la journée. Là encore, la valeur conventionnelle des poêles est très pénalisante, considérant qu’un poêle qui produit de la chaleur à un instant T est moins précis qu’un appareil qui ajuste le fonctionnement de l’équipement au fil de la journée au fonction d’une consigne programmée.
Reprenons notre comparaison.
Cette fois, nous observons l’incidence des coefficients forfaitaires sur le rendement qui sera in fine pris en compte dans le calcul thermique (en bleu) par rapport au rendement du poêle (en orange) :
Sous l’appellation BBC Effinergie se trouve décrit un poêle à bois bûches. Pour l’étude, le logement est sur 2 niveaux.
Pour Minergie et la démarche passive, les coefficients ne sont pas décrits, on renseigne juste le rendement de l’émetteur 2L’explication vient du fait que les températures de consigne prises en référence sont plus élevées que la RT2012 (20°C de consigne contre 16/19°C en France). . Pour la RT2012, on voit la différence entre la colonne orange (rendement du poêle) et la colonne bleue (rendement global). Conséquence des coefficients conventionnelles associés aux poêles à bois, les rendements globaux considérés dans la RT sont souvent inférieurs à 50%. D’après la RT2012, vous consommez 2 fois plus de bois que de besoin de chauffage !
Analyse :
Si le principe de mettre en place des coefficients pour tenir compte de la diffusion de chaleur du poêle dans la maison n’est pas problématique en soit, il conviendrait par contre de mieux tenir compte de l’efficacité de diffusion (variation proportionnelle à la surface chauffée) et à la présence ou non de chauffage d’appoint, et enfin d’appliquer des coefficients différents selon si le poêle est convectif ou rayonnant (considérer que plus un chauffage rayonne et plus la diffusion de chaleur est progressive).
Incidence combinée choix de surfaces + variations spatiales et temporelles
Si nous considérons, comme c’est souvent le cas, un appoint assuré par des radiateurs électriques, voyons la consommation finale annoncée, qui prend en compte les ratios de surface vus plus haut. Prenons pour hypothèse un logement dont le besoin de chauffage est de 30 kWh/m².a. La part de l’appoint dépend de la surface que peut chauffer le poêle (à l’appréciation ou conventionnel), et le rendement global du poêle modifie la consommation finale de bois.
On voit bien que selon les méthodes, les résultats présentent d’importantes divergences : on passe de 325 kWh/an d’électricité à 2400 kWh/an selon les outils :
Sur les concepts d’énergie primaire
Sous l’appellation « énergie primaire », nous allons retrouver en Europe des concepts très différents. Comme nous l’avons vu plus haut, la RT2005 proposait une règle simple : tout à 1 sauf l’électricité à 2.58. Effinergie a conservé ce principe sauf sur le bois qui est passé à 0.6. La RT2012 remet tout à 1 sauf l’électricité à 2.58, mais module l’exigence à satisfaire qui est augmentée (pour l’électricité).
Minergie raisonne sur le principe de l’énergie primaire pondérée (coefficient de 0.5 pour le bois)
Le concept passif raisonne sur l’énergie primaire non renouvelable, c’est à dire l’énergie fossile mobilisée par le projet. Le bois prend le coefficient de 0.2, ce qui vise à prendre en compte la part de pétrole nécessaire pour couper et acheminer le bois vers le logement. Dans le diagramme suivant, nous indiquons le résultat CEP chauffage obtenu pour le couple chauffage + appoint.
Et là, on fait « aie! ». La valeur du passif est la plus cohérente : vous utilisez une énergie renouvelable donc le résultat est fatalement bon (on ne parle que des résultats sur l’énergie primaire. L’usage d’une énergie renouvelable DOIT produire un bon résultat sur ce critère, sinon c’est que le calcul est inepte). Pour Minergie la valeur est un peu plus haute mais équivalente à ce que l’on aurait obtenu avec une pompe à chaleur. Pour le raisonnement français par contre… Le résultat atteint est mauvais, sans appel. Comme si l’usage du bois était plus énergivore que celui du gaz fossile ! Pour comparaison, le même logement chauffé au gaz aurait été crédité d’une valeur Ep autour de 30 kWhep/m².a. Ainsi, on mesure la portée de l’addition de pénalités, qui misent bout à bout rendent compliqué la conformité réglementaire lorsqu’un poêle à bois (régulé ou non) est utilisé3Si les thermiciens arrivent quand même à faire passer les poêles dans les études RT, cela résulte d’un autre vice de la RT2012 dont la méthode sous-estime considérablement les besoins de chauffage des logements : voir notre analyse ici .
Notre avis :
A notre niveau, nous appliquons un raisonnement « multi critères », en analysant simultanément la dépendance aux énergies fossiles et les émissions CO2. Nous avons donc ajusté les facteurs de conversion au contexte français. Toute démarche qui se voudrait un minimum pertinente procéderait à une redéfinition du concept d’énergie primaire, avec une différentiation de l’énergie fossile vis à vis des énergies renouvelables (n’apparaît donc que la valeur en rouge), et un ajustement des valeurs pour sortir du conventionnel et se rapprocher des données actualisées (sur l’électricité notamment).Pour le fiabiscope, cela donne :
Conclusion
Le cas des poêles est symptomatique du manque de recul de l’administration française sur les logements basse énergie, et particulièrement sur les poêles. Les préjugés (sur la satisfaction des utilisateurs de poêles, sur l’obligation de régulation), et les données de calcul arbitraires (surfaces, coefficients conventionnels) empêchent les thermiciens de faire intervenir leur expérience et culture du sujet pour rendre un résultat au plus juste.
Par ailleurs, la RT2012 traîne toute cette absence de réflexion sur les indicateurs de performance énergétique, qui l’amène encore aujourd’hui à raisonner sur un unique critère en énergie primaire qui ne correspond à aucune problématique environnementale (aucun garde fou sur les émissions de gaz à effet de serre, sur la dépendance aux énergies fossiles, etc) et donc amène toute cette réglementation « thermique » qui avait au départ vocation à réduire la pollution générée par le pays… non seulement rate sa cible mais empêche la réalisation des projets le plus vertueux.
On s’interrogera en premier lieu sur la divergence entre ce que dit la loi grenelle et comment l’administration le traduit. Est-ce normal que les solutions bois soient à ce point pénalisées alors que la demande initiale portait sur la valorisation des solutions bois énergie ? les poêles à bois, y compris non régulés peuvent être des solutions tout à fait pertinentes lorsque les logements sont très efficaces thermiquement, et constituent des choix à budget réduit (faible coût d’installation, faibles coûts de fonctionnement).
On s’interrogera ensuite sur la légalité de l’ensemble. Une grande part de la problématique se situe en effet sur le contenu de la fiche d’application définissant les poêles à bois. Ne peut-on pas considérer, au vu des modifications que cela introduit sur l’article 24 de l’arrêté de la RT2012 (ou dans le cas décrit plus haut, les 100 m² deviennent 52 m² après déduction de l’appoint) que la fiche d’application introduit des changements si conséquents qu’elle outrepasse la loi ? 4Une fiche d’application a pour fonction de donner des précisions pour limiter les interprétations des textes, elle n’a pas pour fonction de modifier ou amender les textes réglementaires (ici l’article 24 de l’arreté de la RT2012) ou leur faire faire l’inverse de ce qu’il prétendaient.
Enfin, si les 2 points plus haut sont aisés à revoir (amender la fiche d’application sur la distinction poêle régulé / non régulé ; ou revenir vers la règle initiale de la RT d’une surface à 100 m²), on voit qu’une grande part du problème tient dans le fait que la RT2012 propose des indicateurs qui ne correspondent pas à ce vers quoi il faudrait tendre, et de ce fait manque totalement sa cible. On ne peut donc qu’espérer qu’au moment des discussions autour de la prochaine RT (nous aborderons prochainement le sujet des labels qui prétendent à anticiper la future RT (BEPOS et BBCA) tout cela finisse par évoluer dans un sens positif.
Bonjour,
je vais acquerir une maison RT2012 avec un chauffage par PAC et une VMC simple flux.
En complément une hotte sera installée en cuisine et un poêle à bois Etanche.
Cet ensemble sera t’il bien compatible?
Merci de votre avis et conseils
Bonjour,
Normalement oui, mais à vrai dire comme cela dépend aussi de la conception et du niveau d’isolation c’est le calcul RT2012 qui pourra l’indiquer 🙂
Cordialement,
Bonjour Mr Loyau.
Je construis actuellement ma maison ossature avec mon propre bois, coupé sur ma propriété, (150 m cube, débité, séché, taillé localement). Je souhaite avoir comme chauffage principal un poêle de masse, alimenté par les chutes de ce même bois, tout en respectant la rt 2012.
Savez vous si il y a des règles spéciales au niveau de la RT dans ce cas précis ?
Je n’ai pas de maître d’ouvrafe, et je suis isolé par l’extérieur en 40 mm laine de bois semi rigide, 145 mm laine de verre entre montant d’ossature et encore 40 mm laine de verre en croisé, et pour la toiture 200mm de roofmat, bref l’isolation et l’etabchei Respectent largement la RT 2012.
Merci de votre réponse .
Cordialement
Bonjour Jehan,
Difficile de répondre. Il est possible que dans votre cas, la saisie d’un poele de masse sur une maison surisolée passe la RT2012.
Après on est dans le cas de figure que je dénonçais ou la méthode de calcul considère que seule un thermostat régule, alors que la masse d’un poêle le fait aussi.
En tout cas tentez le coup, votre projet est cohérent.
Cordialement,
Bonjour,
Tout d’abord merci pour cet article très détaillé ( comme tout le site d’ailleurs.)
Je suis confronté exactement à la problématique que vous décrivez et recherche des solutions. Nous construisons une maison bois ( clt) de 100 M2, dont l’isolation nous permettra dans la réalité de chauffer avec un poêle à bois ( 6 kw recommandé par le BET- besoin annuelle de 4000w). Nous aurons une double flux et le poêle sera positionné de manière à ce que les deux permettent de redistribuer la chaleur dans toute la maison. La RT2012 nous impose un poêle régulé, donc a priori granules. Or nous tenons aux bûches ! ( aspect visuel et pratique). Je suis en train d’étudier les modèles compatibles. ( Hwam entre autres) Autre problème, la loi imposant un chauffage complémentaire au dessus de 100 m2 pour les chambres et sdb ( sachant que nous sommes en SHAb à 101,6 m2 sdb … ) nous avons du prendre en compte des radiateurs électriques qui pénalisent le CEP et dans la réalité ne seront sans doute pas ou peu utilisés. Afin de contrebalancer cette pénalité j’ai soumis au BET l’idée d’un récupérateur de chaleur sur le poele ( type poujalat) qui nous a permis de rentrer dans les clous. Or dans la phase d’exe ou je me trouve je ne peux pas intégrer ce système ( pas de faux plafond) qui de plus ferait double emploi avec une DF bien distribuée…. Ce décalage entre la réalité ( une maison sans doute performante) et ce qu’impose cette loi obsolète est aberrant. Je me penche sur les DF thermodynamiques mais l’impact budgétaire est conséquent, pour encore une fois une nécessité loin d’être démontrée…. Je suis à l’écoute des pistes que vous pourriez me donner.
Par rapport à cette limite des 100 m2 , le BET n’a pas déduit la surface de la SDB est ce que je peux faire jouer ce point pour rester uniquement sur le poêle?
Merci d’avance.
B.Briand
Bonjour,
Nous faisons la plupart de nos projets de maison en poele à bois buches, mais je n’ai pas été confronté à devoir suggerer des options de ce type pour avoir une conformité avec un poele buches dit régulé. Vous pouvez me faire passer votre bilan réglementaire RSET ?
Cordialement,
Bonjour ,
avez vous reçu mon mail avec le bilan rset? Dois je vous l’envoyer à une autre adresse?
Merci d’avance pour votre éclairage.
Je vous ai répondu lundi, avez vous recu l’email ?
Bonjour
Je fais construire ma maison et veux mettre un poêle à bois de 6 kw elle fait 82 m2 et il y a clim + poêle a bois dans la pièce à vivre de 47 m2
Radiateurs ensuite dans les chambres
Pour co server mon RT 2012 dois je acheter un poêle étanche ?
Merci de votre retour
C D
Bonjour,
Dans tous les cas en construction neuve, il faut que le poele soit étanche.
Je vous conseille de voir avec votre bureau d’étude RT2012 pour les préconisations spécifiques à votre projet.
Cordialement,
bonjour,
merci je vous l’adresse par mail à contact@fiabitat.com?
Bonjour,
J’ai la haine. Je construits une maison de 150 m2 bien isolée en ossature bois sous régime RT2012 et le thermicien m’impose une PAC car il ne reconnait pas mon poêle de masse de 6 kw extrêmement performant et qui va largement suffire à mon chauffage, l’état m’impose donc une PAC qui surenchérit ma construction de 5000 €, ne sera jamais utilisée et va consommer de l’énergie grise et des matériaux à gogo.
Je suis en colère, nous sommes gouvernés par des incapables.
Merci pour votre exposé clair des faits.