Le commercial nous annonce 80% d’économies de chauffage avec une VMC double flux… Qu’en pensez vous ?
C’est une erreur de perception assez fréquente, que l’on retrouve sur le sujet des VMC double flux comme des puits canadiens, qui revient à considérer que en gros : puisque l’on récupère 80% des calories de l’air extrait, il n’y a quasiment plus de déperditions thermiques. Sauf que non…
La VMC double flux permet de récupérer une partie des pertes thermiques liées au fait de ventiler. Imaginons que dans l’étude thermique l’action de ventiler représente 20% des pertes de la maison : avoir une récupération de chaleur de 80% vous permettra de diminuer votre facture de chauffage de 16% (80% de 20%). En résumé, dans l’hypothèse idéale ou vous auriez une VMC avec 100% de récupération de chaleur, vous aurez quand même besoin de chauffer car vous ne récupérez que les calories qui partent via la VMC. Il reste toutes les autres : fenêtres, parois, ponts thermiques.
Un autre écueil trop fréquent dans les présentations commerciales est de comparer les kWh économisés via la VMC double flux, en considérant comme hypothèse des taux de renouvellement d’air conséquents, par exemple 1 volume/heure. De ce fait, les estimations de gains sont conséquentes mais la question à se poser serait la suivante : est-ce pertinent ? La récupération de calories sera effectivement dans l’absolu plus importante, mais la déperdition de chaleur également.
Corollaire à la question précédente : je sors un air à 17°C avec la VMC double flux, il me reste plus qu’à chauffer les 3°C restants ?
La encore, même erreur de raisonnement que précédemment.
Imaginons que vous aviez un échangeur à 100%, vous sortiriez un air à 20°C, ce qui revient à compenser intégralement les pertes de la ventilation. Il resterait encore à compenser tous les autres postes de déperditions (murs, sol, toit, fenêtres, ponts thermiques, etc…). C’est pourquoi lorsque l’on chauffe via la ventilation, on ne monte pas l’air insufflé à 20°C mais plutôt à 40°C-50°C, ce qui sera indispensable pour maintenir une consigne de 20°C dans les pièces.
Chauffe t-on une maison avec une VMC double flux ?
Oui et non. Cela dépend.
Les VMC double flux (statiques) ont avant tout pour fonction de ventiler, et pas de chauffer l’habitation. De temps en temps, celles ci intègrent des batteries, qui permettent un réchauffage en amont de l’échangeur en cas de température négative pour assurer la protection antigel du caisson, elles n’ont pas pour fonction d’assurer la consigne dans le logement.
Les VMC double flux thermodynamiques, ou les systèmes multi énergies peuvent avoir cette fonction soit de pré chauffage, soit de chauffage, mais leur bon fonctionnement nécessitera une enveloppe très bien isolée, et une limitation des effets de stratification. En gros : visez une performance d’enveloppe passive si vous souhaitez chauffer par ce biais.
Toute VMC double flux peut être équipée d’une batterie de chauffe sur le réseau air insufflé (une batterie post chauffage), qui peut être électrique ou à eau chaude (cela fonctionne comme un petit radiateur, raccordé au ballon d’ECS dès l’instant ou il est conçu pour). Cependant, comme dit précédemment chauffer l’air insufflé nécessite de monter à 40-50°C cet air. Et la puissance utile étant liée au débit de ventilation, pour assurer un résultat confortable thermiquement et acoustiquement, il y a de nombreux paramètres à prendre en considération. Donc chauffer une maison via le réseau de ventilation ne s’improvise pas, et nécessite l’intervention d’un thermicien.
Peut-on avoir un poêle ou un insert si une VMC double flux est installée ?
Oui évidement, mais pas n’importe quel poêle.
Les poêles consomment de l’air pour la combustion du bois. Tous les poêles standards, inserts ou cheminées créent donc une extraction d’air importante, qui est compensée dans les maisons classiques par les fuites d’étanchéité importantes.
Avec une VMC double flux, on vise impérativement une maison étanche à l’air. Donc les poêles doivent avoir une entrée d’air extérieure dédiée pour le fonctionnement du poêle, et un foyer étanche vis à vis de l’air de la pièce.
Les VMC double flux font-elles du bruit ?
Si la VMC double flux produit du bruit, c’est un signe de mauvaise installation (c’est pareil avec les VMC simple flux d’ailleurs). Cela renvoie à l’idée qu’une installation double flux ne s’improvise pas, et nécessite d’être dimensionnée par un professionnel.
Trois éléments essentiellement interviennent :
– Le bruit rayonné, de la machine, perçu à cause de sa proximité des lieux de vie, ou de l’insuffisance d’isolation du local technique, ou des vibrations liées à une non désolidarisation du caisson.
– Le bruit à l’aspiration, qui est soit le bruit du ventilateur perçu à travers le réseau de ventilation, soit le frottement de l’air sur les parois du conduit (généralement des diamètres de conduits non adaptés). Un réseau aéraulique se conçoit.
– Le bruit de type téléphonie, qui est la perception des sons d’une pièce à l’autre, à travers le réseau de ventilation.
Dans tous les cas, il faut exiger à la réception de l’installation un contrôle des niveaux acoustiques, et conditionner cette réception de l’installation à l’obtention des niveaux acoustiques (voir norme NF VMC ou critères acoustiques passifs)
Ne devient-on pas « prisonnier » dans sa maison (on ne peut plus ouvrir les fenêtres) ?
C’est une question qui revient souvent, et qui est associée à la fois au concept de maison très étanche, et à la recommandation de ne pas ouvrir ses fenêtres avec une VMC double flux. Souvent, cette recommandation de bon sens est transformée par les détracteurs du passif comme une contrainte absolue, ce qui est un peu caricatural.
Il va de soi que la performance de tout bâtiment est conditionnée par le bon usage de celui-ci, et que ouvrir ses fenêtres en continu s’il fait 0°C dehors contribue à refroidir le bâtiment et augmenter ses besoins de chauffe de manière importante. Cela n’est pas un scoop.
En général, on ouvre ses fenêtres en hiver pour la ventilation, parce que c’est trop humide dans la pièce d’eau, parce que cela sent le renfermé dans les chambres. Si les débits de ventilation double flux sont bons, celle ci évacue l’humidité et renouvelle suffisamment l’air des pièces de vie. Ce n’est plus utile d’ouvrir ses fenêtres.
Dès l’inter saison, on peut par contre sans problème couper sa VMC double flux, et passer en ventilation manuelle. Cela réduit les consommations électriques et permet un remplacement des filtres tous les deux trois ans au lieu de tous les ans. Ce qu’il ne faut pas faire, c’est couper sa VMC ET ne pas ventiler par ailleurs.
Les VMC double flux conduisent à des risques sanitaires (légionnelle transmise via réseau de ventilation) ?
Cela rappelle des questions identiques, posées au moment de l’essor du puits canadien, que nous avions traité ici.
Les désordres existent, et sont souvent associés à des mauvaises réalisations, ou l’utilisation de conduits peu adaptés. Il est bien important de comprendre que la ventilation double flux n’a rien à voir avec la ventilation simple flux, aussi les installateurs doivent être formés.
La ventilation double flux renvoie à des enjeux de confort, thermique et acoustique, pérennité des installations et qualité de l’air, alors que la simple flux ne traite aucun de ses aspects.
La VMC double flux nécessite l’emploi de produits adaptés, un dimensionnement par un professionnel et une bonne mise en œuvre.
Il est certain que si par exemple, le bac de condensats au niveau du caisson n’est pas raccordé à une évacuation, le caisson va progressivement se remplir d’eau, et l’installation ne fonctionnera plus. Il est certain qu’en employant des conduits inadaptés, l’entretien des réseaux devient impossible, alors qu’il est indispensable. Avec des conduits insuffisamment isolés, l’air insufflé condense une partie de sa vapeur, qui peut s’accumuler dans les petits recoins si les conduits ne sont pas tendus.
Il est certain aussi que si les filtres ne sont pas remplacés, ils se colmatent : la qualité d’air s’en ressent, et les débits aussi (pertes de charges très supérieures). Il faut donc penser à l’entretien de la machine dès le départ (vmc accessible, témoin d’encrassement des filtres, explication du fonctionnement de la machine aux occupants et sensibilisation, voire contrat d’entretien avec un professionnel).
Cela dit, en VMC double flux, la légionelle n’est pas considérée comme un risque, et aucune étude scientifique n’a présenté ce risque. C’est un épouvantail qui s’il vous est présenté témoigne du faible niveau de connaissance de votre interlocuteur sur ce sujet.
Pour résumer, les risques existent, mais ils ne sont pas liés à la technologie, mais à la qualité de la réalisation. Il ne faut pas faire n’importe quoi. Si l’installation est réalisée correctement, et entretenue, il n’y a pas de problème.
Que faire en cas de malfaçon ?
La première chose à faire est d’identifier la cause.
Pour les éviter, l’idéal est de respecter le processus complet sur le projet :
– Étude thermique
– Dimensionnement de l’installation par un bureau d’études/spécialiste
– Mise en place de produits adaptés et performants
– Exigence d’étanchéité à l’air du bâtiment, traduite par des prescriptions spécifiques et un test validant le résultat
– Choix d’un professionnel compétent, qui a suivi une formation en ventilation double flux.
– Mise en service de l’installation à sa réception, et validation d’un certain nombre de points de contrôle (sur l’acoustique, les performances thermiques, les débits, les réglages, etc.)
– Remise d’un carnet d’entretien à l’utilisateur et sensibilisation sur le bon fonctionnement du produit.
En cas de malfaçon évidente : de l’eau qui goutte des bouches d’insufflation, un caisson de vmc rempli d’eau, des conduits écrasés, des éléments non raccordés, cela peut rentrer dans la garantie de parfait achèvement. N’hésitez pas à faire constater les manquements et faire corriger les erreurs.
En cas de problème indirect : l’air qui sort des bouches est froid, ou la récupération de chaleur effective vous parait insuffisante. Cela peut venir de l’installation, ou du manque d’étanchéité du bâtiment qui dégrade la performance de la VMC. Cela nécessite en premier lieu d’isoler les causes du problème, qui ne sont pas forcément la responsabilité de l’installateur de la VMC.
En ce qui concerne les prestations : choix de conduits, position du caisson peu judicieux, choix de produit peu adapté, les fabricants dans leur majorité aujourd’hui tentent de sensibiliser sur l’importance de ces facteurs, mais il n’est pas interdit de disposer des conduits ou échangeurs bas de gamme donc si il n’est pas précisé dans votre descriptif des prestations spécifiques (par exemple caisson haut rendement et on vous installe un caisson avec échangeurs à courants croisés), l’installateur n’a pas dans l’obligation de travailler en tenant compte de tous ses aspects. C’est le problème des installations bon marché, il faut bien identifier ce qui est prévu au devis comme qualité d’installation.
Pourquoi les VMC double flux sont pénalisées dans le calcul thermique BBC ?
C’est surtout que les simple flux hygroréglables sont favorisées (on considère un taux de renouvellement d’air assez faible), et que jusqu’à présent, les aspects liés à la qualité de l’air ne sont pas suffisamment pris en compte (ce n’est pas forcément une bonne chose que les débits d’air soient faibles). La saisie dans les logiciels RT2005 est trop « basique » pour différencier des installations double flux entre elles, ce qui fait que les différences entre installations moyen de gamme et haut de gamme ne sont pas valorisées. Il y a par exemple un monde entre le calcul passif sur la ventilation et le calcul RT2005, qui amène à ne pas considérer la plupart des éléments dégradant le rendement de la VMC décrits dans ce dossier.
Par exemple, sur la rt2005, on renseigne le rendement déclaré, qui est dégradé de 10% s’il n’est pas certifié. Ce sont les règles de la RT2005, qui ont été reproduites à l’identique pour la RT2012. Mais quel type de certificat ? On a vu sur le chapitre rendement que entre la NF VMC et la NF EN 13141-7 on observait des différences. Il serait plus adéquat de se baser uniquement sur les rendements de la NF VMC.
La saisie des composants (bouches et réseaux) détermine juste la pondération pour le débit pris en compte (si le réseau est peu étanche, on ventile plus pour intégrer les fuites).
Dans le calcul thermique PHPP, tous les éléments impactants sont considérés. Les rendements des machines sont issues des protocoles de test du passiv haus institut, qui ne laissent aucune place aux rendements déclarés, les longueurs de réseaux et niveaux d’isolation sont considérés, si l’on a un puits canadien ou pas.
Les machines certifiées passives ayant pour la plupart une régulation des débits par plages de vitesse, on peut également définir des plannings d’utilisation pour réduire les niveaux de ventilation si le bâtiment n’est pas occupé, etc…
Cela amène à de fortes différences dans l’expression des résultats, qui obligent le thermicien dans le cadre d’un calcul passif à se préoccuper des éléments de dimensionnement de la VMC : longueurs de conduits, niveau d’isolation, position du caisson, etc.
Pour revenir à la question de départ, les considérations favorables/défavorables sont également liées au fait que l’on s’intéresse à la valeur obtenue en énergie primaire uniquement, ce qui du fait des ventilateurs pénalisent en partie les gains obtenus par une vmc double flux.
Voir également l’article plus récent : VMC double flux et RT2012
Quel est le juste prix d’une installation double flux ?
On peut trouver des fourchettes de prix très variables pour des installations dites « double flux ». Entre 700 euros et 10000 euros. Cela dit, il ne faut pas s’arrêter à cela et voir au delà ce que les prix signifient.
Sur les prix de caissons :
Pour des caissons VMC double flux, les prix commencent autour de 500 euros et peuvent aller jusqu’à 3500 euros. Il va de soit qu’entre les deux, vous n’achetez pas le même produit.
Les caissons à bas coût sont généralement à échangeur courants croisés, qui généralement ont un faible rendement, des ventilateurs avec consommations électriques importantes, un niveau de fuites externes du caisson supérieur à 10%, et une conception de caisson avec des composants bon marché. Les caissons certifiés NF VMC ou PHI sont plus chers, mais leurs performances validées par ces certificats sont à notre avis les seuls bons indicateurs sur lesquels on peut se fier.
Le prix d’un caisson est influencé par les accessoires : le boîtier de commande et la régulation des vitesses notamment : sur les produits bon marché, le ventilateur tourne à vitesse constante, le fonctionnement de la surventilation de la cuisine étant réalisé par un by pass de l’air des pièces d’eau. Sur les produits haut de gamme, notamment les fabricants outre rhin, le caisson fonctionne avec des plages de vitesse (jusqu’à 8) qui sont pilotées soit par une horloge de programmation, soit des sondes Co2 ou hygrométriques. La régulation influence les performances, c’est une option qui explique certains surcoûts.
Le prix dépend aussi de ce qui est chez les fabricants une option, et pour d’autres un élément de base : qualité de filtration, équipements de protection antigel, by pass de l’échangeur notamment ont un impact sur le coût. Les affichages par exemple de l’encrassement des filtres sont soit des témoins qui s’allument tous les X mois, soit des pressostats différentiels qui mesurent l’encrassement réel. Entre pas d’affichage, un affichage pifométrique, et un affichage sur mesure, les prix ne sont pas les mêmes.
Sur le by pass de l’échangeur, qui évite en été un inconfort lié à une récupération de chaleur, cela varie entre pas de possibilité de by-passer, retirer l’échangeur du caisson manuellement, un clapet piloté par un interrupteur, ou un clapet piloté par des sondes de températures géré automatiquement.
Sur le prix de la distribution :
C’est ici que les différences sont les plus notables, et les plus problématiques. Le prix de la distribution est influencé bien sur par la taille de la maison, et du linéaire de conduits de distribution, qui varie à chaque fois.
La qualité des réseaux joue sur :
– La durabilité de l’installation
– La qualité acoustique
– Les possibilités de maintenance et nettoyage des réseaux
– Les performances thermiques
– L’étanchéité à l’air de l’installation
Sur des éléments qui donc ne sont pas futiles. Si l’on trouve dans le commerce conduits souples pvc, conduits alu souples micro perforés et isolés d’une laine minérale, conduits rigides en acier galvanisé, conduits en PEHD antistatique, etc, on retrouve majoritairement l’utilisation des conduits de VMC simple flux sur les installations double flux.
Le prix d’une installation est extrêmement variable selon le choix de la distribution. L’opposition est très forte aujourd’hui entre les fabricants de produits certifiés passifs, qui imposent l’utilisation de conduits de qualité alimentaire si l’on utilise leurs caissons, et les autres qui continuent à proposer des conduits souples, tout en précisant dans leurs documentations qu’il vaut mieux utiliser des conduits de qualité alimentaire.
Le débat porte sur la pérennité des installations, et les possibilités de maintenance sur les réseaux. En effet, si en France, aucune réglementation n’impose de maintenance sur les réseaux de VMC double flux en résidentiel, c’est le cas partout ailleurs, tous les dix ans en moyenne, et jusqu’à tous les deux ans dans certains pays scandinaves. Dans ce cadre, il faut que le conduit soit suffisamment rigide pour que l’on puisse nettoyer la surface intérieure du conduit et retirer les dépôts.
Il va de soit que nous pensons que toute installation de VMC double flux doit être réalisée avec des conduits de qualité alimentaire, et rien d’autre.
Voir le dossier « distribution intérieure, conduits et bouches »
Le prix de la distribution est également impacté par la présence ou non d’éléments atténuateurs du bruit, ce que l’on appelle les silencieux qui sont disposés après le caisson, la qualité d’isolation des conduits, le type de bouche, diffuseur, et son design.
Enfin, le prix dépend de si l’installation est faite par un professionnel ou montée par un autoconstructeur, s’il s’agit d’une VMC double flux statique ou thermodynamique, si cette installation est connectée à un puits canadien, à une batterie de chauffe, etc.
Pour résumer, de la même manière que l’on ne donne pas le juste prix d’une voiture, le juste prix d’une installation de VMC n’existe pas, et dépend en grande partie de la qualité de ce qui est acheté et de l’importance que vous accordez à chacune des thématiques visées par cette VMC double flux. Pour autant, comme nous le disons dans le chapitre retour sur investissement d’une VMC double flux, le prix de l’installation seule n’est pas pertinent pour déterminer l’intérêt de cet investissement.
Bonjour,
Concernant votre dossier VMC double-flux, qui d’une manière générale est très bien fait, cependant quelques remarques :
– Chapitre 1, 1ere figure : Pour moi le rôle de la VMC n’est pas de récupérer les fuites, mais de récupérer le maximum de calories du au renouvellement mécanique de l’air.
– Chapitre 9, je ne vois pas dans la Méthode de calcul Th-BCE 2012, page 410, que « l’Efficacité maximale de l’échangeur en l’absence de valeurs certifiés ou déclarés. ε utile max = 0,50 » ( http://www.bulletin-officiel.developpement-durable.gouv.fr/fiches/BO201114/met_20110014_0100_0007%20annexe.pdf )
– Chapitre 8, dans le tableau de calcul de retour sur investissement maison 140m² avec poêle à bois, vous mettez 110€ d’entretien et maintenance pour la DF+poele et pour la SF+PAC ce qui est faux. (si on prend moyenne 100€/jeu de filtre x 2/an + 2 ramonages x 40 = 280€/an pour DF…)
Cordialement, Didier STAB
Bonjour,
Merci pour votre retour. Certains chapitres du dossier commencent à se faire vieux et mériteraient une mise à jour, les infos pouvant dater.
– Sur le premier chapitre, la première image symbolise juste le « poids » que prennent les postes renouvellement d’air et fuites d’étanchéité dans un bilan thermique de maison RT2005, Il ne faut pas l’interpréter autrement (cela fait partie des rubriques les plus anciennes du dossier qu’il conviendrait de mettre à jour)
– Sur le chapitre 9, j’ai condensé toutes les informations issues des règles Th-BCE sur une page, mais donc comme vous l’avez remarqué, les éléments sur les rendements se trouvent page 410, et la valeur que prend ε utile max se trouve page 406.
– Sur le chapitre 8, tout dépend du prix des filtres. Sur nos projets, nous utilisons en général ce type de filtre bon marché (http://www.fiabishop.com/fr/caisson-filtre-dn-160/35-filtre-a-pollen-f7-dn-160.html) sur un caisson filtre quand le fabricant propose des filtres onéreux sur son caisson. Ce qui fait que le budget de la VMC reste raisonnable.
Cordialement,
Bonjour
J’ai une VMC double Flux VIM CAD HR Mini 500 HL installée par nous même depuis un peu moins d’un an dans une maison neuve avec une isolation comparable à RT2012 et un chauffage au sol
La VMC est de type horizontale et dans les combles / charpente de la maison
1- Nous avons des problèmes de température dès le début saison de l’été quand la chaleur arrive
Cet argument n’est jamais évoqué dans les différentes analyses
Je suis content de la machine durant l’hiver et les saisons fraiches mais beaucoup moins l’été
Je ne vois pas de solution pour ce problème….
2-Nous avons eu des problèmes d’humidité du à une non isolation des tuyaux « soufflants » , les tuyaux « aspirants » étaient déjà isolé à l’installation
-> résolu après la mise en place de l’isolation mais un peu galère car fait après coup
3-Le remplacement des filtres est assez cher et un peu pénible car malheureusement on ne peut pas mettre la VMC ou on veut pour l’accessibilité et l’étude des tuyaux les plus « droits »…
4-cela revient à une énorme différence de prix irrécupérable comparé à une VMC simple flux de dernière génération
5-Pour que cela soit discret dans les pièces à vivre, il faut absolument investir dans des bouches longues et plates qui augmentent encore la facture…
Cordialement et bonne journée
Damien
Bonjour,
Il est étonnant que l’on vous ait prescris ce produit, qui est pluton adapté pour du tertiaire et donc probablement un peu surdimensionné par rapport à vos besoins (je ne sais pas si vous avez un by pass de l’échangeur notamment ?). Par ailleurs, si la machine est disposée en dehors du volume isolé cela peut expliquer les difficultés que vous évoquez.
-> Par principe : Une VMC qui ne dispose que de 25mm d’isolant DOIT être disposée dans le volume isolé (le rendement théorique notifié a été calculé sur base d’une VMC dans un volume à 20°C). Par ailleurs, les VMC double flux sont toutes plus ou moins étanches à l’air (la valeur d’étanchéité est précisée sur le certificat NF et passif). Il faut prendre conscience qu’une VMC qui par exemple a 10% de fuites externes, lorsqu’elle est hors du volume isolé perd énormément en rendement en hiver et été.
-> Les problèmes d’humidité se posent également lorsque les conduits passent dans un volume non isolé. Il faut proscrire absolument les réseaux d’air insufflé et extrait hors volume isolé et dans le cas contraire prévoir au moins 25 voir 50 mm d’isolant (ou utiliser des conduits en polypropylène expansé).
-> Pour les filtres, le cout est très variable selon les caissons, c’est un critère de choix d’ailleurs du produit : certains filtres fins sont vendus à 25 euros, d’autres à 80 euros. Il reste aussi la solution alternative des caissons filtres pour pouvoir utiliser les produits génériques ou fabriqués maison.
-> Oui la différence de prix est significative, mais il faut aussi se dire que les réseaux VMC simple flux doivent aussi être étanches, ce qui baisse un peu l’écart avec la VMC double flux.
Cordialement,
Tout d’abord merci pour les informations contenues sur votre site. J’envisage de remplacer ma VMC hydroréglable existante par une double flux.
La construction date de 1982 avec une extension en 1995.
Malgré l’ancienneté l’isolation est plutôt bonne (Sol sur sous-sol avec 200 mm, plafond avec 400 mm, murs plus faibles à 60 mm : La construction de 1982 environ 90 m2 habitables est étanche par conception (Parallélépipède intérieur auto-porteur avec isolation intégrée et gaines électriques étanchéifiées par l’extérieur avant le parement externe).
L’extension 25 m2 est classique donc moins bonne.
1) Vous indiquez qu’il est peu raisonnable de mettre le corps principal de la VMC double flux dans un espace non-chauffé.
a) Existe-t’il des gaines tubulaires isolées à 50 mm ?
b) Faut-il prendre cette solution pour les conduits d’extraction et ceux d’insufflation ?
c) Faut’il aussi isoler corps principal de la VMC et les caissons de distribution ? le (Risque de gel inexistant dans ces combles perdus, taux d’humidité bord de mer Bretagne)
2) Il me semble que le calcul en insufflation de 15 m3/h par personne et par pièce doit être fait de façon dynamique en fonction des espaces temps (De nuit ou de jour selon les mouvements des personnes) en respectant évidemment le débit min 0,6 x Volume/h. Comment considère t’on les cas exceptionnels où la population dans la maison est très supérieure à la normale, par un sur-dimensionnement de l’ensemble ?
Cordialement
Bonjour,
Beaucoup de questions 🙂
Concernant la position du caisson en espace non chauffé, c’est moins intéressant, sans être interdit. Cela nécessite de sélectionner des produits bien isolés et très étanches à l’air. Par le simple fait qu’un caisson peu étanche soit mis dans un comble par exemple, il est fréquent que la température de soufflage passe de 16°C théorique à 8°C réel.
Si la VMC est mise dans un local non chauffé :
– Il est indispensable d’isoler les conduits de soufflage/extraction entre piquage VMC et pénétration dans volume isolé.
– il faut limiter au maximum le linéaire de conduits « chauds » dans le volume non isolé. Au dela de 2m la chute de rendement est assez significative, même avec 50 mm – (Voir notre logiciel gratuit ici pour évaluer ces pertes : http://www.fiabishop.com/content/40-logiciels)
– Pour l’isolation, soit vous utilisez des chaussettes isolantes prévues pour le diamètre de la gaine, soit vous utilisez des bourrelets, comme celui ci par exemple : http://assets.locomotivehosting.com/sites/5098e0729a7a500002000074/content_entry50992581e3bcc90002000070/509bcfd1b88e2300020003df/files/metisse_ft_b-calorifuge.pdf?1406215715
Si la configuration est vraiment très défavorable (tout est en comble non isolé, y compris les caissons), le mieux serait de créer un placard isolé dans ce comble pour éviter de générer trop de déperditions.
Je vous renvoie aussi sur le logiciel pour le dimensionnement des débits. Il prend en compte toutes les sujétions type débit d’air global, volume à extraire, répartition des débits d’air par pièce. Ensuite, il faudra s’assurer que la VMC peut gérer une augmentation de débit. N’hésitez pas à nous contacter pour nous demander notre avis (contact@fiabishop.com)
Cordialement,
Bonjour.
Merci et bravo pour ces dossiers très bien réalisés.
J’aurais besoin d’un avis au sujet de notre installation. Nous avons construit il y a 8 ans en Bretagne notre maison en ossature bois de 100m2, chauffée avec poêle à bois + serre bioclimatique donnant sur mur en bio-brique + double flux.
Conseillé par notre maitre d’œuvre (les doubles flux commençaient tout juste à se développer), nous avons fait installer la double flux Aldès Deefly auto-réglable avec by pass. Nous apporte-t-elle un confort ? Confort de l’air renouvelé et filtré, oui je pense. Confort thermique ? Je m’interroge, oui peut être. Elle nous évite de perdre des degrés, mais nous en faire gagner … L’air sortant des bouches semble froid plus que tiède.
Notre problème vient plutôt du fait que personne ne nous a conseillé sur l’entretien, car l’entreprise qui nous l’a installé ne semblait pas trop s’y connaitre (installation dans les combles, montée à l’envers au départ …). J’ai bien nettoyé les filtres régulièrement, mais ça s’arrête là.
Problème : au bout de 8ans, l’un des moteurs vient de nous lâcher (celui de l’insufflation). Est-ce normal selon vous au regard de ce type de matériel ?
Devis par un chauffagiste : 1500€ !!! Soit quasi le prix de notre installation au total !!!
Le problème des doubles flux est comme vous le dites la question de l’entretien et des services après vente. Peu de personnes sembles formées à cet entretien efficace (lavage des conduits tous les 10 ans …).
Que vous nous conseillez-vous ? La machine qui semble un peu obsolète aujourd’hui a (85% de rendement) tout de même la norme NF 105. Doit-on passer sur une autre machine ? (sachant qu’on souhaiterait la maintenir dans les combles non isolé, car nous avons peu de place dans la maison … Existe-t-il des modèles mieux isolés et plus adapté pour des combles ?).
Merci d’avance pour vos conseils.
M. GAUTIER
Le problème de votre réalisation, c’est que le positionnement en volume non chauffé est très pénalisant. Le rendement qui est affiché sur le modèle est établi pour une hypothèse de local à 20°C alors qu’ici nous en sommes assez éloignés, et le caisson en lui même était donné à 9% de fuites externes à l’époque. Il y a donc un mélange d’air avec l’air du comble.
Potentiellement, il faudrait aussi regarder comment sont faits les réseaux, s’ils sont bien étanches, fortement isolés (réseaux air soufflé et air repris). Enfin si vous constatez un air frais en sortie, c’est un indicateur que l’installation n’est pas optimum.
Pour le moteur, il faudrait vous mettre en relation avec Aldes en direct. Pour comparaison, sur une autre marque sur lequel nous avons eu un souci similaire pour un client, le coût du moteur était autour de 400 euros (prix moteur non posé)
Si vous deviez changer le groupe, orientez vous vers une machine très étanche à l’air (voir notre comparatif par exemple), et n’hésitez pas à faire des reprises sur la distribution dans le comble pour rendre l’ensemble très isolé et étanche.
Si besoin, voir avec notre partenaire fiabishop.com pour l’étude du projet
Cordialement,
Bonjour,
J’aimerais votre avis : nous allons faire construire une maison (RT 2012 bien entendu).
Elle sera de plein pied, chauffée par plancher chauffant alimenté par une PAC air-eau et une isolation un peu renforcée en toiture (R de 9).
Je suis tenté par la VMC DF (le caisson pourra être en volume chauffé) pour l’économie (économique mais autant écologique) ainsi que par la filtration de l’air insufflé).
question 1 : vais-je « trop » loin ? une VMC hygro B serait largement suffisante par exemple
question 2 : le constructeur m’affirme qu’on ne met jamais de VMC DF avec un plancher chauffant. Je ne vois aucune raison. A-t-il raison ?
Par avance, je vous remercie.
Bonjour,
C’est la première fois que j’entends cet argument, il n’y a évidement aucune contre indication à coupler plancher chauffant et système de ventilation à récupération de chaleur 🙂 Pour votre question 1, il n’y a pas de « bonne » réponse. La VMC DF ne produit pas le même confort qu’une VMC hygro, cela permet de filtrer l’air pour l’assainir, baisser la puissance de chauffe… Il n’y aura pas forcément de « retour sur investissement » immédiat vu que vous chauffez avec une PAC mais il y a bcp d’aspects différents qui peuvent rentrer en ligne de compte.
Par contre, je vous encourage si vous faites le choix d’une VMC double flux à suivre les recommandations indiquées ici :
https://www.fiabitat.com/regles-de-conception-pathologies-en-vmc-double-flux/
Cordialement,
Un grand merci pour votre réponse.
Je n’avais jamais entendu cet argument non plus. La raison me semble évidente : les artisans associés à ce constructeur n’en n’ont jamais posées et ils ne veulent pas faire se lancer dedans, ce qui me va s’ils n’ont pas d’XP. Je vais probablement partir sur la DF donc. Merci pour le lien, je vais bien entendu tout lire en détails. Bonne continuation
Bonsoir,
Nous avons installé une vmc double flux ideo 325 de chez unelvent l,année dernière .
Elle est située dans un petit local technique isolé et à tendançe à s’pemballer toute seule depuis peu
Le sav m’a conseillé de régler le debit du by-pass au même niveau que le debit mini de l’appareil pour éviter qu’elle s’emballe donc je fais voir di elle fait moins de bruit.
Par contre je viens de faire le test de perte de charge qui n’est pas bon car il indique une valeur supérieure à 100 (102) : d’où peuvent provenir ses pertes de charges svp ?
Je précise que le réseau est constitué de faines en pvc rigide sauf des gaines soules pour relier la vmc aux arrivées et départs d’air.
Merci
Bonjour,
Oui pour l’emballement c’est possible si lorsque le by pass s’actionne cela passe de facto la vitesse à 3, mais « normalement » la vitesse d’usine lorsqu’action du bypass est de 2.
Pour la perte de pression, pouvez vous préciser si vos filtres sont récents et le type de bouches ? Vous mesurez cette perte de pression sur les 2 réseaux ?
Normalement si le réseau est bien fait, vous devriez constater entre 30 et 50 Pa.
Cordialement,
Bonjour,
Je ne comprend pas pourquoi il faut ajouter la puissance électrique dans le calcul de l’efficacité avec la methode Passivhaus.
Pouvez-vous m’éclairer sur ce point?
Bien à vous
Bonjour,
L’objectif est de prendre en compte l’élévation de température induite par l’échauffement du moteur du ventilateur, pour retrouver la part liée à l’échangeur uniquement.
Par exemple, l’échauffement du moteur que l’on calcule :
Donc si vous ne prenez pas en compte cet échauffement, la mesure de température que vous effectuez entre l’air extrait et le rejet est faussée.
Cordialement,
Bonjour et merci pour votre réponse,
Je peux comprendre cet argument si toute la puissance consommée par de ventilateur est transformée en chaleur (cas d’une résistance électrique). Or, ici l’électricité est transformé majoritairement en énergie mécanique. Seul une petite partie de la puissance électrique est transformée en chaleur via les pertes. Ne faut-il pas prendre en compte le rendement du ventilateur pour effectuer ce calcul? Connaissez vous des publications présentant plus précisément ce calcul?
Bien à vous,
Bonsoir
Sur une maison de 1981, »tout électrique », combles aménagées en 2009 avec pose d’un sarking + isolation entre chevrons (200 mm sarking laine de bois + 100 mm laine de bois entre chevrons + pare vapeur), j’avais remplacé à l’époque le groupe VMC double flux d’origine par une dee fly aldes, et complété le réseau pour les pièces créées dans les combles en minigaine. Groupe posé en comble isolée non chauffé, pas l’idéal mais j’ai repris le réseau existant, trop compliqué de tout refaire. Le réseau est posé sur le plafond chauffé sous la laine de verre « historique »).
Travaux après travaux je pose, lorsque je refais une pièce, des murs radiant à eau chaude (principe du plancher chauffant basse température dans le sens vertical) avec pour objectif de passer d’un chauffage électrique à soit un chauffage solaire + électrique soit PAC. Le système de chauffage est efficace (pour le moment chauffé à l’atome en attente d’avoir assez de pièces traitées pour installer des panneaux solaires, un ballon ou une PÄC)
Ma question : j’envisage d’installer une batterie chaude sur la ligne d’insufflation de la VMC. Dois je la poser en amont de l’échangeur VMC (comme je l’ai vu parfois, en me demandant si ça ne sert pas en fait à réchauffer l’air sortant…) ou en aval ?
Je ne trouve nulle part ou calculer la puissance récupérable sur une batterie chaude avec un air entrant préchauffé par la VMC DF et avec une température d’entrée d’eau de l’ordre de 60°C (adapté au solaire, l’eau du ballon ne sera à 80° que quand il faut un peu chaud, donc moins intéressant)), si vous aviez des pistes….
Deuxième question : est ce compatible d’un point de vue température avec des gaines d’insufflation d’origine (majoritairement des minigaine aldès, mais de 1981 donc surement en PVC)
merci de votre retour
Bonjour,

La batterie chaude sera en aval de la VMC (les batteries en amont servent à préchauffer l’air pour éviter la formation de givre dans l’échangeur),
Source : https://www.fiabitat.com/chauffer-un-batiment-passif-avec-la-ventilation/
Le choix d’une batterie chaude est déterminé selon la puissance que vous pouvez véhiculer, qui est contrainte par vos gaines (quel débit avant que cela ne soit bruyant ?), la température max (en général 45-50°C max, cela n’est pas confortable autrement – stratification d’air, pyrolyse des poussières). Il faudra faire attention également à la régulation (comment moduler la puissance de chauffe selon les besoins effectifs de la maison, sachant que souvent les batteries ne sont pas régulables avec les VMC (sauf certaines marques, comme Dantherm permettent à la VMC de piloter la batterie de post chauffage).
Pour vos gaines, je n’ai pas la réponse.
Cordialement,
Bonsoir
Merci du retour, cela confirme l’emplacement d’une éventuelle batterie chaude.
Je vais encore étudier un peu la configuration du système avant de me lancer, mais je vais très certainement procéder à cette modification en espérant que, couplé à une isolation des murs par l’extérieur (le toit a été traité), cela permette de compléter mon système de chauffage à eau chaude en lieu et place du ‘tout électrique’ des années 80 (reste le plancher qui est un gros point faible difficile à traiter coté isolation). Si ce n’est pas suffisant, lors de la rénovation du séjour j’ajouterai un gros mur radiant sur le mur de refend, mais l’ampleur des travaux me rebute un peu (pas le prix, c’est pas très cher, du PER, tenu par des liteaux bois sur une cloison existante, du fermacell vissé dessus, et du platre très liquide coulé entre. Le problème est la mise en oeuvre qui me pose des problèmes de résistance à la pression si je ne maitrise pas la hauteur coulée, et l’étanchéité aux fuites le temps que le platre prenne, en pied, bord ou joint de plaques, c’est particulièrement sale comme travaux dans une maison habitée en même temps, sans parler du problème de séchage…)
merci pour votre site et vos conseils, fort insctructifs
cordialement
laurent granjon
Bonjour,
Nous construisons actuellement notre maison à l’intérieur d’un ancien hangar d’exploitation. Nous avons fortement isolé l’extérieur, mis des fenêtres triple vitrage, et fait tout le nécessaire au niveau de l’étanchéité à l’air pour avoir une maison performante thermiquement. Il est prévu d’installer une VMC DF… pour des questions pratiques (car il faudrait percer des murs en bétons armés), il nous serait plus facile de faire passer les conduits dans l’isolation du plancher, or, on peut lire partout qu’il faut faire passer les conduits dans le faux plafond . Les commerciaux des différentes sociétés contactées ne savent pas vraiment quoi nous répondre… Pourriez-vous nous éclairer techniquement sur cette possibilité ?
Merci pour toutes les précieuses informations de votre site.
Bonjour,

Cela ne présente pas de grosses contraintes, il faut juste augmenter les épaisseurs de dalle pour permettre le passage des conduits en dalle (c’est souvent ce qui rend cette option moins intéressante financièrement par rapport à du faux plafond.
Par exemple :
Comfoflat de Zehnder – 51mm
Bouches de sol compatibles : http://www.fiabishop.com/reseaux-au-detail/1030-plenum-coude-flat.html
Cela fonctionne aussi avec les gaines souples en PEHD, qui sont prévues pour être disposées en sol avec des bouches spécifiques.
Cordialement,
Bonjour,
Pouvez vous me dire si l’on a des comparatifs énergétiques entre un CTA DF et un ballon ECS thermodynamique VMC hygro B .
Vous remerciant
F.Pley
Bonjour,
Pas à ma connaissance, mais cela dit il faudrait voir plus en détail sur quels critères se font les comparaisons.
Il existe par exemple une étude interressante, sur les ballons thermodynamiques en général :
http://www.programmepacte.fr/sites/default/files/pdf/rapport-rage-chauffe-eau-thermodynamiques-suivis-instrumentes-maison-individuelle-2014-09.pdf
Celle ci montre qu’une multiplicité de facteurs peuvent dégrader le rendement d’un ballon thermo quel qu’il soit, notamment le taux d’utilisation de l’eau chaude en journée.
Ensuite, si l’on s’intéresse plus particulièrement aux ballons thermo sur VMC, la manière dont le logement est occupé est un facteur significatif (les débits d’air doivent être suffisants pour que la PAC tourne correctement, donc si les logts sont souvent déserts, cela risque de ne pas produire un fonctionnement fabuleux), de même les technologies utilisées pour optimiser débits d’air / cycles de la PAC ne sont pas identiques en fonction des marques.
Donc à la question : vaut il mieux mettre une VMC hygro sur ballon thermo ou VMC DF avec ballon thermo sur air extérieur ? Je répondrais que cela dépend de plein de facteurs et qu’il ne peut exister de réponse unique, sauf à prendre le risque de se tromper. Cela peut s’étudier mais au cas par cas en fonction des projets.
Cordialement,
Bonjour
je suis en rénovation complète de ma maison
j’ai une VMC type armoire qui va être placé dans la future buanderie de la future extension (beaucoup de futur 😉 )
pour des raison de configuration et de place , j’aimerais insuffler à l’étage les deux chambres par le sol (sous le radiateur)
Est ce que c’est possible?
Merci
Bonjour,
Oui cela ne pose pas de souci il faut juste utiliser des bouches spécifiques.
Voir réponse du 23/08/2016 pour photo et exemple.
Cordialement,
Bonjour,
J’ai lu dans votre excellent dossier que la sortie en toiture est quasiment obligatoire pour l’air vicié d’une VMC double flux.
Actuellement en phase de conception de mon projet, j’envisage d’installer le caisson dans un local technique où se trouve la chaudière à condensation avec un rejet en toiture obligatoire. Le local sera isolé et chauffé par le fonctionnement de la chaudière.
Est-il possible, dans un soucis d’esthétique, d’avoir une sortie unique en toiture pour les deux systèmes?
Cordialement
Philippe.
Bonjour,
A vrai dire, le rejet de la VMC peut être placé sur un mur également, il n’y a aucune obligation à ce que celui ci soit en toiture. Nous avions juste relevé il me semble qu’à un moment dans le cahier des charges BBC-Effinergie, Promotelec demandait à ce que celui ci soit en toiture. Si vous n’êtes pas dans ce cadre, vous pouvez procéder en faisant ce rejet à proximité de la VMC.
Exemple de produits possibles :
Rejet en grille murale : http://www.fiabishop.com/reseaux-au-detail/677-prise-d-air-de-facade-avec-clapet-anti-retour.html
Rejet + entrée d’air couplée : http://www.fiabishop.com/conduits-isopipe-helios/347-grille-de-facade-mixte-isopipe.html
Cordialement,
Bonjour,
Vivant dans un région froide je me demande si je ne dois pas couper ma VMC double flux lors de températures négatives ?
J’ai remarqué que lors de températures négative au niveau de l’extracteur d’air extérieur c’est légèrement humide, comme une condensation qui se fait sur cette partie de l’appareil.
Es ce normal ?
Non ce n’est pas une bonne idée, il faut assurer le renouvellement en oxygène et l’extraction de l’humidité produite à l’intérieur.
Par contre, il peut etre interessant d’analyser ce qui cloche dans votre installation si celle ci vous semble peu fonctionnelle en hiver. De la condensation se produit dans la VMC, c’est normal, mais en dehors, cela traduit un défaut d’isolation, qu’il faut corriger.
Bonjour mr loyau
Je me demandais une chose:
– comment se fait-il que a priori , une seul entreprise propose un couplage vmc df thermodynamique à un poele bois et que cela puisse permettre de pousser la surface de chauffe jusqu’à 200m2 (ce qui doit être accepter j’imagine lors d’un dépôt de permis de construire)? Cela fonctionne t-il avec un couplage de marque différente?
-ce qui m’amène à me poser une autre question, comment se fait il qu’une maison passive puisse respecter la rt 2012? Je m’explique: cela veut il dire que ces maisons sont équipées de materiel de chauffage pouvant entrer dans le cadre de la rt suivant leur surface ou bien il y a quelque chose que je n’ai pas compris dans la rt2012?
Car si on prenais une maison avec une isolation au top, avec vmc Df et batterie de chauffe, et eventuellement le puit climatique, le triple vitrage..,etc , et que celle ci fasse 210m2 par exemple (exit le mode de chauffage vu au premier point), au final je me demande se que nous pourrions faire dans ce cas.
Bonjour,
Ce n’est pas tout à fait ca. Disons plutot que peu de systèmes de VMC thermodynamique ont réalisé de titre V systèmes permettant leur valorisation dans la RT2012. Il y a uniquement Nilan et Mydatec je crois. Pour le reste, tous les couplages sont possibles, la RT2012 fixe juste 2 limites :
– 100m² par unité de diffusion d’air chaud (donc à partir d’une seule régulation et un chauffage d’air, on ne peut pas faire plus de cette surface)
– jusqu’à 100m² pour un poele (mais dans les faits c’est un peu plus compliqué, voir ici : https://www.fiabitat.com/poele-a-bois-et-rt2012-pourquoi-tant-de-haine/)
Si on chauffe via le vecteur air une maison passive de 200m², le mieux est de prévoir une batterie de chauffe par surface de 100m². Si théoriquement une batterie peut chauffer plus, la question de la répartition de la chaleur sera posée : avec une unique sonde d’ambiance pour la faire fonctionner, cela risque de causer des désagréments.
Bonjour,
Nous souhaitons faire construire une maison passive, mais passive n’a pas la meme definition selon les professionnels.
Nous avons un constructeur bois qui nous propose des murs de 22cm isoler avec la ouate de cellulose. Pensez-vous que cette epaisseur est suffisante pour équiper la maison d’une Vmc double flux qui chaufferai la maison d’environ 120/130m2?
D’autre part pour le sol nous souhaite poser du marmoleum click (lino+bois) est ce que cela renforce l’isolation du sol?
Merci
Amelie
Bonjour,
je dirais que si l’on veut chauffer une maison via le système de ventilation, il faut faire réaliser une étude thermique pour préciser le besoin en puissance du projet, et en vérifier la faisabilité globale (le niveau de déperditions permet il d’envisager un chauffage par l’air, sans avoir besoin d’amener des débits d’air trop conséquents), et locale (contraintes de dimensionnement). Il y a trop de différence d’une maison à l’autre (volumétrie, surface vitrée) pour en tirer des certitudes sans calcul.
Si vous etes en amont, oui, le niveau d’isolation que vous évoquez permettrait d’obtenir un niveau passif (si tout le reste suit :))
Les finitions sont prises en compte dans les valeurs U des parois, disons toutefois que cela participe assez peu au niveau d’isolation.
Cordialement,
Bonjour,
Nous avons lus beaucoup de vos articles et ils sont très instructifs. J’espère que vous pourrez nous répondre car nous avons besoin de vos précieux conseils pour notre rénovation. En effet, nous mettons l’accent sur l’isolation (R >= 8 pour les rampants et même pour les murs, fenêtres triple vitrage au nord…) et sur l’étanchéité à l’air. Du coup, cela parait logique d’installer un VMC DF (en plus on pourra filtrer l’air, étant très allergique aux pollens). On nous propose la “ALDES Inspirair Home C370”, qu’en pensez-vous ? (rapport qualité/prix, bruit…)
Donc sur le papier, la VMC DF nous paraît idéale, sauf qu’en réalité nous avons 2 grosses craintes : le bruit et l’efficacité réelle compte tenu des contraintes qu’impose notre rénovation.
Pour le bruit : avez-vous des références du bruit d’insufflation dans les chambres ? (on voudrait savoir si dans le meilleur des cas, à savoir une VMC bien montée avec des réseaux bien dimensionnés, nous accepterons le bruit de soufflage continu dans les chambres, mais nous ne trouvons pas de données et nous connaissons aucune maison équipé à visiter).
On ne trouve pas non plus les dB Inspirair Home C370 dans la doc d’Aldes, où peut-on trouver cela?
Dans un de vos articles, vous stipuler “qu’il faut exiger à la réception de l’installation un contrôle des niveaux acoustiques”. Mais quels niveaux acoustiques, avez-vous des références (le lien ne marche pas) ? Quand on en parle aux professionnels qui nous accompagnent, ils nous disent qu’ils n’ont pas de références hors le niveau légal bien trop élevé pour les chambres, et que l’installateur (électricien/chauffagiste dans notre cas) n’est pas équipé pour faire ces mesures de bruit. Alors comment faire ? Que préconisez-vous ?
Concernant les contraintes techniques : nous avons vu sur votre site qu’il vaut mieux mettre la VMC DF dans le volume chauffé tout comme les gaines. Sauf que dans notre cas, nous n’avons pas le choix, la VMC et le caisson répartiteur seront dans des combles non chauffés, non isolés. Pour les gaines, une partie sera en zone isolée mais non chauffée et non étanche à l’air (bas de pente) et une partie en zone non isolée, non chauffée. Il est prévu que tous les réseaux soient calorifugés par de la laine de roche de 50 mm d’épaisseur, est-ce suffisant ? Par contre, on nous dit que ce n’est pas gênant que ça traverse l’étanchéité, qu’il existe des systèmes pour cela. Pour la VMC, ils nous disent aussi que ce n’est pas gênant qu’elle soit dans un volume non chauffé, qu’en pensez-vous ? (ils disent qu’en hiver ça ira, ça sera peut-être plus gênant en cas de forte température estivale, vu que les combles monteront en température)
A cause de tout cela (et surtout de la crainte du bruit dans les chambres), nous sommes très hésitants !
Un grand merci d’avance pour vos conseils qui vont beaucoup nous aider,
Cordialement
Bonjour,
Je ne sais pas si je pourrais répondre à toutes vos questions.
Pour la VMC Aldes : elle est certifiée passive, vous pouvez retrouver des élements de comparaison, notamment l’acoustique, ici :
https://database.passivehouse.com/Media/certified_components/aldes-aeraulique_inspirair-home-sc370_0912vs03_en.pdf
Cela dit, les données établies pour les labels sont effectuées à un débit maximum, et ne tiennent pas compte des facteurs atténuateurs ou aggravants de l’installation, donc c’est insuffisant pour se faire une opinion sur une éventuelle nuisance, cela vous permet juste de comparer les vmc entre elles.
Pour le bruit dans les chambres, il faut que ce soit imperceptible. Normalement si la mise en oeuvre est bonne et les chambres éloignées du caisson, il n’y aura aucun bruit. Le label passif demande 25 dbA mesurés à la réception, au débit de confort.
Voir notre dossier sur l’acoustique ici : http://www.fiabishop.com/content/18-principes-pour-une-installation-silencieuse
VMC hors volume, c’est moyen, il faudrait au moins vérifier que le fabricant le permet (voir notice d’installation), et bien isoler le siphon pour les risques de gel. Pour les répartiteurs en revanche, c’est une mauvaise idée je pense car c’est complexe à bien isoler et vous risquez de sortir de l’air froid. Etes vous certains de ne pouvoir faire l’installation autrement ?
Aucun des cas présentés sur cette page ne fonctionnerait ? : http://www.fiabishop.com/content/17-l-essentiel-sur-la-vmc-double-flux
Cordialement,
Merci de votre réponse. Effectivement après avoir posé la question à Aldes, cette VMC ne se met pas dans un local non isolé, on va donc la mettre au plafond de notre lingerie isolée & chauffée.
Effectivement, il serait plus judicieux que le caisson répartiteur soit dans un volume isolé. Il suffirait d’isoler jusqu’à la pointe du toit, au lieu de s’arrêter au plafond de l’étage (étage très mansardé, la pointe de toit n’est pas très loin) et de créer un genre de faux plafond avec trappe d’accès pour le caisson répartiteur. Après proposition au maître d’œuvre c’est faisable et ça engendre peu de coût supplémentaire mais ni lui, ni le BET n’y a pensé ! On n’est franchement pas très bien conseillé, c’est pourquoi je m’interroge sur le réseau prévu, j’espère que vous pourrez m’éclairer sur les 3 points ci dessous :
-environ 1/3 des gaines seront dans un autre comble perdu non isolé, non chauffé (aile nord de la maison). Le BET prévoit de les isoler avec 50 mm de laine de roche avec support en film alu armé. Est-ce assez pour éviter tout risque de condensation ? (je suis très allergique aux moisissures donc dans le réseau de soufflage ça serait la cata!). Si ce n’est pas suffisant, combien préconisez vous pour être tranquille ?
-les réseaux d’extraction seront en conduits acier galva spiralé circulaires. Est-ce bien?
-les Réseaux de soufflage seront en conduits souples PEHD annelés ext et lisses intérieur (type Aldes Optiflex circulaires). Est-ce bien ? Conduits souples pour le soufflage, est-ce adapté pour une VMC silencieuse ?
Encore un grand merci d’avance
Cordialement
Bonjour,
Je vous suggère de demander que tous vos réseaux extraction/soufflage soient dans le volume chauffé et en PEHD.
Je ne vois vraiment pas l’interet d’utiliser du flexible alu spiralé, qui est fragile et pas fait pour cet usage.
Avec de l’isolant autour du réseau soufflage vous réduisez les soucis mais cela vous amène quand même un refroidissement de l’air soufflé donc un risque d’inconfort, un risque de générer de la condensation, vous percez l’étanchéité à l’air sur chaque diffuseur, je vous suggère donc d’insister et que votre concepteur se débrouille pour tout faire passer à l’intérieur, ce n’est pas compliqué.
Cordialement,
Bonjour.
Doit-on couper la VMC double-flux quand on s’absente plusieurs jours. Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Cela n’a pas un grand intérêt. En général on peut basculer en mode absence (qui correspond à 30% du débit de base) sur de nombreux caissons, ce qui est suffisant la plupart du temps. L’enjeu est le suivant :
– C’est pertinent de réduire la consommation électrique du ventilateur mais sur les nouveaux caissons, la conso est faible. Si on coupe pendant 3 jours une VMC qui a une efficience de 0.25 Wh/m3, cela fait gagner 0.25 euros.
– Cela réduit le refroidissement de la maison en hiver. Mais cela ne vaut que sur la période d’hiver donc, et en sous ventilation c’est déja satisfaisant (on renouvelle qd mm un peu l’air neuf)
Cordialement,
Bonjour.
Doit-on arrêter la Vmc Double Flux quand on s’absente plusieurs jours? Merci. Michel.
bonjour je voudrais savoir comment vous procedez pour un plein pied avec plafond tendu car on ne peux pas decoupez la toile pourriez vous me donnez une solution je crois avoir vus un concepte muraux air rentrant et sortant pourriez vous me le certifie merci pour une maison de 110 m2 et une piece a vivre de 100 m2 maison renove de plus 40 ans merci
Bonjour,
Oui voir ici : http://www.fiabishop.com/ventilation-double-flux/1160-zehnder-comfoair70.html
Cordialement,
Bonjour,
Nous habitons une maison de plusieurs appartements, équipée d’une VMC double flux.
Depuis quelques jours, plusieurs co-propriétaires ont remarqué une odeur de moisi / linge mouillé provenant des bouches d’air dans les pièces a vivre.
Nous avons fait venir l’installateur qui a controlé la propreté des filtres (OK) et mesuré le débit d’air (OK aussi)
Il nous a dit que la mauvaise odeur ne pouvait pas provenir de la VMC, que celle-ci ne fait que la véhiculer… Or aucune mauvaise odeur n’est présente au niveau de la cheminée d’aspiration, se trouvant dans le jardin. Est-il possible que par exemple de l’eau s’infiltre dans la tuyauterie entre la cheminée et le monobloc VMC DF (qui est enterrée entre la cheminée et le local technique au sous-sol), et que celle-ci stagne et crée cette mauvaise odeur ?
BOnjour,
Oui ce problème est étrange.
Certaines fois, un problème de ce type peut se produire si un petit animal s’infiltre et meurt dans l’installation mais normalement si à l’extérieur la grille pare pluie est correctement posée le problème ne peut survenir.
Le problème d’odeur stoppe si la VMC est éteinte ? Tous les logements sont impactés ?
Il faut des conditions particulières pour que de l’eau stagne dans l’installation : des réseaux souples, non tendus, et une possibilité de condensation (passages de l’air chaud hors enveloppe isolée). Si l’une des conditions si dessus est remplie le problème peut venir de la mais ce n’est pas bon signe.
Cordialement,
Bonjour et un grand merci pour ces articles. Ils m’ont permis d’y voir plus clair concernant la VMC DF en général et plus précisément couplée avec systèmes de chauffage. Nous achetons une grande maison à Avignon dans laquelle nous avons prévu bcp de travaux d’isolation et toutes les menuiseries à changer. Il est très difficile de trouver des conseils pour choisir le mode de chauffage et de climatisation. Chaque installateur privilégie une solution pour des raisons personnelles et n’a pas de vision globale. Par exemple, il y a déjà un réseau de chauffage central gaz mais insuffisant et obsolète. Doit-on le rénover et installer une chaudière à condensation ? Dans la région les températures vont de-2°C à 40°C . De mai à fin septembre c’est entre 29 et 40° en continu avec le plus souvent 27 ° la nuit, donc l’isolation thermique du bâtiment ne sera pas suffisante et un système de climatisation apporterait un confort nécessaire. Il y a aussi un insert dans une ancienne pièce à vivre avec bouches dans 3 chambres mais le rdc avec futur salon n’est pas distribué. Autant de spécificités qui nécessitent une ou des solutions judicieuses. .. Nous nous sentons un peu perdus et c’est pourquoi vos articles sont précieux. Merci !!
Bonjour,
Dans le dossier sur la ventilation, vous utilisez un ratio pour le renouvellement d’air compris entre 0,3vol/h et 0,7vol/h. Cette valeur autour de 0,6 revient régulièrement mais je ne trouve pas la source de cette information. Est ce basé sur l’arrêté de 1982, exemple: pour un T2, surface moyenne de 40m² soit un volume de 100m3 et suivant arrêté 60m3/h de débit minimale, soit un ratio de 0,6. pour un T4, surface moyenne de 90m², vol=225m3, débit minimale de 90m3/h, ratio de 0,4 ?
Merci de votre éclairage.
Stéphane JAN
Bonjour,
L’arreté de 1982 fixe des débits d’air minimum par pièce et selon la typologie du logement.
Le ratio qui situe le renouvellement d’air entre 0.3 et 0.7 vol/h pour les logements vient du passivhaus Institut.
La règle des 0.6 vol/h se retrouve dans différentes publications sur la qualité de l’air, notamment sur la norme EN 15251.
Cordialement,
Bonjour
J’habite dans un immeuble neuf avec norme Minergie-P et nous avons une centrale double flux. Mais nous avons trop chaud, il fait constamment entre 21° et 22°. ES ce normal? peut-on modifier les réglages?
Cordialement
Bonjour,
Cela dépend des systèmes de chauffage qui ont été installés plus que le mode de ventilation 🙂 Il faudrait poser la question au gestionnaire de l’immeuble.
J’imagine que si vous posez la question c’est qu’il n’y a pas de radiateurs et que la chaleur est véhiculée par le réseau de ventilation. Il y a beaucoup de cas de figure, ceux qui permettent une régulation terminale des températures fonctionnent avec une batterie de chauffage par logement, ceux qui ne le permettent pas fonctionnent avec une batterie de chauffage sur la VMC de l’immeuble et les possibilités de régulation individuelle sont moins évidentes.
A voir avec l’entreprise qui assure la maintenance des systèmes 🙂
Cordialement,
Bonjour,
Merci pour votre contribution. Ce site m’a beaucoup aidé à comprendre ce qu’est une VMC double flux.
Je suis prioritaire d’un appartement BBC RT2012 livré en 2015. Nous avons une VMC double flux individuelle, isolation par l’extérieur et triple vitrage.
Mon épouse et moi sommes des frileux et le système peine à nous offrir plus de 20 degrés en période de froid.
Je souhaite avoir le conseil d’un professionnel (je suis prêt à payer pour ça) afin de pouvoir chauffer plus que ce que m’offre la VMC double Flux (pouvoir atteindre les 23 degrés).
Installer un chauffage? Un type à conseiller ?
Remplacer ma centrale VMC par une autre plus haut de gamme ? (J’ai une Zehnder Comfoair 350).
Il semblerait qu’en ressenti une même température sous VMC offre moins de comfort, est-ce vrai ?
Cordialement
Bonjour,
Vous n’indiquez pas quel est votre moyen de chauffage donc je déduis que c’est via la ventilation une batterie de chauffe.
La réponse n’est valable que si c’est le cas.
La puissance de chauffage avec une batterie de chauffe est dépendante de la température de soufflage et du débit d’air. On rencontre en général les problématiques suivantes :
– Mode de chauffage non adapté à la performance de la maison : Cela marche jusqu’à 15W/m²hab en général, et jusque 2 kW (selon matériel). Donc l’étude de dimensionnement doit inclure un bilan déperditif et un calcul de la puissance de chauffe, basé sur votre température de consigne.
– Choix des débits et mise en service : Il faut adapter les débits. En ventilation seule, les débits sont fonction du nb d’occupants d’une pièce, ici il faut recaler en fonction du volume à chauffer. Il faut vérifier que les débits sont atteints et que les choix de bouches soient adaptés pour une bonne diffusion.
Si vous souhaitez plus de température, ne changez pas la VMC, ajoutez plutot un complément de chauffage, comme par exemple une bouche chauffante :
http://www.fiabishop.com/54-chauffage-ventilation
Cordialement,
Bonsoir,
Merci beaucoup pour votre réponse.
Je vous confirme que je chauffe via une batterie de chauffe installée sur ma centrale de VMC double flux.
Le système actuel peine à m’offrir la température souhaitée et fait exploser ma consommation électrique qui passe de 1€ en été à plus de 6 € en cette période de froid.
Est-ce que l’installation d’une bouche de ventilation chauffante ne va pas me faire consommer d’avantage d’électricité ?
Autre question : un promoteur est-il tenu d’offrir 19°C minimum avec une importante consommation électrique, sachante que le logement est sensé consommer 23kWH/M2/an (je suis bien bien loin).
Sincères salutations et remerciements
Bonjour,
Oui évidement, si vous souhaitez augmenter la consigne de température cela se traduira par une hausse de votre consommation électrique.
En l’état, il est possible qu’un mode de chauffage par la ventilation seul ne soit pas adapté aux déperdititions de la maison. Quand nous le faisons sur nos projets, nous faisons des calculs complémentaires pour en vérifier la faisabilité, car cela ne marche bien que dans les maisons passives (s’entend selon le référentiel passivhaus).
Concernant l’étude et les consommations :
Comment on été établies les 23 kWh/m².a ? S’il s’agit du besoin de chauffage alors cette donnée n’est pas comparable aux factures électriques. Si c’est la consommation finale tous usages que l’on vous a annoncé, c’est un résultat assez improbable.
Dans tous les cas, les études RT2012 sont établies dans un cadre dit « conventionnel », c’est à dire en s’appuyant sur des données génériques pour définir les usages et la météo, et pas sur vos modes de vie et le lieu de construction. Cela fait qu’il est difficile de s’appuyer sur les calculs amont pour valider des consommations futures.
Pour les 19°C, ceux ci sont définis dans une autre norme, le code de la construction, qui impose que les logements livrés soient en capacité de satisfaire au moins 19°C.
Voir ici : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074096&idArticle=LEGIARTI000006896420&dateTexte=&categorieLien=cid
Bonsoir,
Faites-vous des études aux particuliers ?
Je souhaite avoir l’avis d’un professionnel sur mon logement, mon installation VMC DF et les solutions pour optimiser le rendement en chauffage.
Cordialement
Bonsoir,
J’ignore comment je suis arrivé ici et je ne sais pas si ce fil de discussion est toujours actif, je suis stupéfait de la qualité des réponses.. Je cherchais à me renseigner sur les VMC DF car je vit dans une maison RT2012 de 2016 avec plancher chauffant sur PAC géothermie et VMC DF ideo 325, menuiseries aluminium avec triple vitrage… Je préfère signaler directement que je ne suis pas un spécialiste.
En résumé: tout se passe bien jusqu’à présent mais il y a quelques jours alors que les températures sont devenues négatives, j’ai détecté (et ce fût assez simple! vu la quantité) de la condensation sur le bas de mes fenêtres, je précise qu’il s’agit des chambres uniquement, principalement la chambre parent, l’autre étant chambre enfant et la dernière une salle de jeux donc inoccupée la nuit. Le salon ou cuisine etc n’ayant rien du tout… Je me suis d’abord dis que comme il n’y a pas d’aspiration dans ces pièces(chambres) je devrais laisser la porte ouverte pour que l’air circule mieux? j’ai une salle de bain collée à ma chambre, mais après des essais, cela n’a rien changé. Pour info, il fait environ 19/20° dans les chambres.
Je n’ai pas détecté ce pb l’hiver dernier. Comment puis je savoir si tout fonctionne parfaitement? J’ai mesuré le taux d’humidité dans les pièces il se situe autour de 60%. J’ai également regardé la notice de ma VMC je suis en mode « auto2 », il y a aussi auto 1 et manuel. Est ce que cela veut dire qu’elle ne fonctionne que par intermittence? Une VMC DF doit-elle fonctionner en permanence? car je suis tenté de la mettre sur manuelle. Merci d’avance pour d’éventuels conseils.
Bien à vous .
Benoit BORRE
Bonjour,
Je me demande si nous n’avons pas tout simplement affaire au sujet du point de rosée.
Voir ici : http://www.qualiteconstruction.com/node/1287
– Sur le diagramme de l’air humide, le point de rosée s’il fait 20°C et 60% d’HR commence à se produire à 13°C. De ce fait, en fonction des performances des menuiseries de la condensation peut se produire sur le pourtour de celle ci, si sa température de surface est plus basse (ce qui peut arriver selon la qualité de l’intercalaire et du dormant de la menuiserie passive).
Si le problème ne se produit pas dans d’autres pièces qui ont le mm taux d’humidité, cela peut éventuellement renvoyer sur un problème de pont thermique localisé. A préciser
– 60% d’HR est une mesure plutot bcp plus élevée que la moyenne des gens équipés d’une VMC DF en bon fonctionnement. le problème pourrait éventuellement venir d’une insuffisance de débit, à vérifier aussi.
– auto1 et auto2 sont des modes de ventilation précisés dans la notice de l’appareil, permettant un ajustement des débits à votre occupation du lieu.
Cordialement,
Bonjour ,
Je souhaiterais savoir si on peut utiliser un VMC dans les pays au climat tempéré comme aux Antilles par exemple où il fait bon ou chaud toute l’année avec un taux d’humidité très élevé où l’air est salins à cause de la priximitè de la mer autour de l’ile ? En fait je souhaiterais savoir quel solution existe t’il pour protéger l’air intérieur de la maison de l’air salin extérieur et du taux d’humidité très elevé qui crée de la corrosion sur tout les équipements de la maison ( électroménagers , tv, Hifi , mobiliers en métal etc etc … ) ?
Merci d’avance
Cordialement
Bonjour,
Je n’ai pas de retour d’expérience sur la question.
Cordialement,
Bonjour Frédéric,
Merci de revoir les liens : Procédure complète (allemand) et Liste des matériels homologués passifs.
Cdt Pierre
Bonjour à tous,
J’ai lu avec grand intérêt les tableaux, je ne dis pas qui a tort ou qui a raison. Je vais simplement parler de mon retour d’expérience de ma DF.
J’en suis déçu au plus haut point et je ne suis pas prêt à en faire une bonne pub.
Mais je vais expliquer pourquoi.
1- déjà pour commencer, il faut oublier les DF à 2000 euros. J’en ai une à ce prix dont je ne citerai pas la marque, mais c’est juste la DF, rajoutez autant pour la tuyauterie et c’est le minimum, ça fait déjà 4000 € et sans l’installation par un pro. Croyez-moi ce n’est pas une réussite, et loin de là. notre terrain ne permet pas un puits canadien, alors en été quand il fait très chaud, ben elle insuffle de l’air chaud et c’est à un point que le by-pass ne sait plus comment faire, résultat la DF démarre en mode By-pass puis s’arrête pour reprendre en mode normal , et ça environs tous les quart d’heure, et en hiver c’est l’inverse elle insuffle froid. Donc coté consommation électrique aucun gain et là c’est à chaque fois 230 watt. Résultat, la facture d’électricité est plus importante que ce que me coûte le chauffage pour notre maison de 130m².
J’allais oublier, les moteurs installé dans ces machines ne supportent pas les redémarrages, résultat, il faudrait les changer pour un coup de 600 € au bout de 4 années d’utilisation. Alors pour ceux qui aiment les calculs, prix d’achat + entretien et changement filtres tous les 3 mois, tous les 4 ans des moteurs neufs + consommation électrique +…ben les économies je ne les vois pas.
2- je ne sais pas où les ingénieurs trouvent les résultats, mais ils devraient avant toutes choses allé en installer quelques-unes et ils verront que sur papier tout est super, mais seulement sur papier. Les rendements sont faux et archi faux, si vous arrivez à 70% c’est même très bien.
3- si vous voulez vraiment une DF, ben à mon avis il faut des machines à 7000 € minimum plus les accessoires (gaines, plenum, etc.)Donc en gros une installation à au moins 10000 €, et j’ose espérer que ces machine à 7000 € sont vraiment plus efficaces, sinon c’est de l’argent jeté par la fenêtre.
Conclusion :
Vous parlez de retour sur investissement ? Pour moi il n’y en a pas et une DF à part ventiler une maison bien isolée ne sert à rien d’autre, arrêter de faire croire aux gens qu’ils vont faire des économies grâce à ce système, c’est FAUX.
Cordialement à tous
Christian
Bonjour,
Merci pour ce retour d’expérience.
Par contre il y a manifestement des soucis sur votre installation, qui a pour conséquence tous les problèmes que vous décrivez. Il faudrait donc que vous analysiez si le problème vient de votre caisson, des choix de réseaux de distribution, des réglages de fonctionnement.
Par exemple, le by pass n’est pas censé varier comme cela.
En hiver, si je comprends bien c’est votre batterie antigel qui dysfonctionne ? Sauf climat de montagne, une conso élec annuelle de la protection antigel se situe à 20-30 euros.
Il n’y a aucune raison que les ventilateurs redémarrent sans arrêt.
Le rendement cible doit être autour de 80-90%, si vous ne l’avez pas, peut etre que le rdt donné sur votre caisson n’est pas certifié, ou que la mise en oeuvre de l’installation induit de grosses pertes.
Le discours que nous tenons est que ces systèmes doivent être bien conçus (choix de vmc et réseaux, conception de l’installation) ET installés avec soin. C’est pour cela que nous avons réalisé ces dossiers, puis créé l’activité fiabishop, pour accompagner les projets qui suivent cette logique.
En optimisant l’ensemble, avec des VMC haut de gamme, on arrive aujourd’hui à 5000 euros pour le matériel et le réseau, et un coût de filtration annuel qui peut etre inférieur à 40 euros.
Cordialement,
Bonjour Christian,
il est fort dommage que vous ne donniez la marque et type de votre VMC-DF. Vos explications n’en seraient que plus instructives.
Je pense qu’on peut avoir du top matériel en caisson seul pour moins de 3000 €ttc.
PS) j’espère que ce commentaire se mettra au bon endroit dans la discussion !
Pierre
Bonjour Frédéric,
dans l’article « Comment est évalué le rendement d’une VMC double flux ? » les liens :
– Procédure complète (allemand)
– Liste des matériels homologués passifs
sont à revoir, code retour 404 !
Pierre
Oui Pierre, je n’ai pas eu le temps de m’en occuper. Mais je l’ai noté dans la liste des trucs à faire 🙂
Bonjour à tous
Nous nous étions posés de nombreuses questions avant d’opter pour une VMC Double Flux. Voici notre retour d’expérience (ça va être un roman mais si ça peut être utile à quelqu’un ou si quelqu’un à quelques solutions pour nous…).
Nous avons rénové complètement une maison en mettant l’accent sur l’aspect thermique (isolation R>8, étanchéité à l’air…). Le bureau d’étude thermique a réalisé une étude sur l’intérêt dans notre cas d’avoir une VMC DF et sur les puissances de chauffage. Ils nous ont conseillé de prendre une VMC double flux Inspir’air home de chez Aldes. Entretemps, nous nous étions renseigné pour mieux maitriser le sujet (notamment sur ce site internet qui est bien fait). Les débuts furent périlleux car il a fallu expliquer au bureau d’étude thermique ainsi qu’au maître d’œuvre qu’il était plus judicieux d’isoler jusqu’au faîtage et jusqu’aux bas de pente pour faire passer les réseaux et les caissons dans le volume isolé et étanche. Je précise que c’était facilement faisable dans notre rénovation, on se dit que ça commence mal quand le client explique cela aux « professionnels ». Heureusement l’électricien était d’accord avec nous et le plaquiste ne voyait aucun problème non plus. Puis nous avons vite demandé qu’une étude sérieuse soit réalisée pour le dimensionnement et l’installation de cette VMC. On nous a répondu qu’Aldes ferait l’étude à la commande (apparemment ils procèdent souvent de cette manière).
Voici l’installation: inspirair home 370 installée dans un local spécifique isolé, 3 caissons de répartitions aldes, pièges à son, modulos pour réglage après les caissons de répartitions, réseau optiflex aldes, bouches de soufflage et extraction aldes. Maison d environ 500m3 (rdc et étage) avec 4 chambres, 1 bureau, 1sdb, 2 sde, 2wc, 1 cellier et 1 lingerie. 1 pièce de vie avec cuisine ouverte. Toutes les pièces citées sont équipées d’1 bouche sauf la pièce de vie qui a 2 bouches de soufflage.
La VMC est mise en route depuis plus de 4 mois et c’est une catastrophe totale !
Pour information, depuis le début nous réclamons de voir l’étude de dimensionnement (nous avons fait des demandes orales et écrites aussi bien à l’électricien qu’à Aldes).
Suite à la mise en route et comme préconisé sur ce site, nous avons demandé un PV avec les mesures de débits, acoustiques… On nous a répondu que les mesures acoustiques n’étaient pas possible, apparemment les électriciens ne le font quasiment jamais (d ailleurs personne n’était au courant pour les 25 db en soufflage même avec une vmc Passiv’haus).
Suite aux prises de débits (et sans nous donner de résultats, ni de PV), on nous a laissé plusieurs mois avec une vmc très bruyante, des bouches d’extraction sifflant très fort et en plus il y avait de fortes odeurs de laine de bois (isolant de nos cloisons internes) : avec un enfant asthmatique pas top ! Pour qu il y ai des mouvements d’air au niveau des cloisons séparatives et sachant que notre maison est bien étanche à l air (taux inf à 0,3 pour le test rt2012), on s’est douté qu’il y avait un déséquilibre entre l’extraction et le soufflage. Donc suite à nos multiples plaintes et après plusieurs mois, l électricien a fait venir un technicien Aldes qui nous a annoncé: 204m3 en extraction et 145 en soufflage ! Imaginez ce que pouvait donner ce déséquilibre sans ouvrir les fenêtres dans une maison bien étanche à l air! Donc Aldes a commandé un registre pour la zone d’extraction cuisine/buanderie/cellier pour diminuer l’extraction (3 pièces indépendantes mais à la suite qui possèdent toutes des bouches d’extraction et qui extrayaient à elles seules plus de 100m3). Ce jour là, nous avons également signalé un sifflement important en direction du local où il y a les caissons de répartition. On nous a dit que ce n’était pas possible et après avoir fortement insisté, ils sont allés voir et surprise : les caissons sifflaient ! En fait, 2 caissons sur les 3 n’étaient pas étanches à l’air. Donc en plus du registre, le technicien Aldes a commandé de nouveaux caissons et un filtre pour l’extraction (manquant depuis le début). 2 semaines après, l’électricien et Aldes sont revenus installer le registre. Pour équilibrer, ils ont dû augmenter aussi le soufflage (Réglage de I’lnspirair: Auto, Décalage Soufflage : 30% sur toutes les vitesses). Maintenant, nous sommes à 184m3 au soufflage et 187m3 pour l’extraction. Les nouveaux caissons de répartition commandés n’étaient toujours pas étanches à l’air (caissons Aldes tous neufs sortis d’usine !!!). La décision a été prise d’étanchéifier 2 de nos caissons avec des bandes de mousse comprimée et encollée d’un côté. Cette mousse a été placée à l’intérieur des caissons de répartition sur la paroi qui sert d’ouverture (d’ailleurs nous avons demandé mais l’installateur ne savait si cette mousse ainsi que sa colle sont bien homologuées à l’intérieur d’un réseau de soufflage). Depuis, la bouche d’extraction de la cuisine ne siffle plus comme une locomotive et le réseau semble beaucoup mieux équilibré mais … voici le reste de nos problèmes :
– maintenant les bouches de soufflage sont très bruyantes (on est obligé de couper la vmc la nuit sinon impossible de dormir)
– certaines bouches d’extraction sifflent (elles s’arrêtent de siffler si on les réenclenchent bien mais on est obligé de le faire toutes les semaines ! De toutes façon les bouches tiennent très mal au plafond)
– mauvaise circulation de l’air ou mauvaise répartition des bouches, on ne sait pas mais l’air est moins pollué (ça sent moins la laine de bois et les travaux) quand la vmc est éteinte même fenêtres fermées! Très bizarre, on ne comprend pas comment c’est possible. C’est quand même le principe d’une VMC de renouveler l’air avec un air sain. Je précise que le menuisier a respecté le detalonnage donné par Aldes : 1,5 cm sous les portes de 90
– la lingerie sent très fort l’humidité (une odeur de moisissure), même quand il n’y a pas de linge dedans depuis plusieurs jours. Je précise que nous avons toujours fait séché la même quantité de linge dans nos maisons précedentes, dans des pièces plus petites avec des VMC simple flux et qu’on n’a jamais eu ce problème (on n’a pas non plus changé de lave linge depuis). Je précise aussi que cette pièce est chauffé (20°).
Du coup, on se demande à quoi sert une VMC double flux, si pour avoir un air sain on est obligé de l’arrêter! Obliger d’ouvrir les fenêtres de certaines pièces et surtout obliger de l’arrêter pour pouvoir dormir ou même pour pouvoir travailler en se concentrant dans la pièce de vie ou le bureau.
Nous regrettons amèrement notre choix même si sur le papier une VMC DF semble logique dans notre projet car malheureusement elle ne fait pas son boulot.
Dernièrement, on a également eu la joie d’apprendre que malgré nos demandes insistantes depuis le début et malgré ce qu’on nous avait dit, en fait aucune étude de dimensionnement n’a été réalisée par Aldes!
Voici la seule solution qu’on nous propose dorénavant (conclusion du compte rendu d’Aldes): »Si niveaux sonores trop élevés il sera possible soit de diminuer les débits soit de rajouter des réducteurs de bruits (hors fourniture ALDES) ». Pour le reste, tant pis pour nous. Et puis nous sommes sur un taux de renouvellement inférieur à 0,4 alors je ne suis pas sûre que baisser les débits soient une réelle solution. Notre SDB principale par exemple est à 22m3, je ne trouve pas que cela soit excessif non plus! Donc si quelqu’un a une ou plusieurs idées, nous en serions très reconnaissant. Et si notre témoignage peut aider quelqu’un, ça me remontera un peu le moral!
Merci
Bonjour Adeline,
Une recherche sur l’EN13141 m’a mené jusqu’à votre commentaire, et je voulais prendre quelques minutes pour essayer de répondre à vos questions.
Je travaille chez un fabricant de CTA double flux principalement dédiées au domaine tertiaire, mais j’ai quelques notions du domaine domestique.
Le principal soucis que je rencontre au quotidien dans mon métier – et à mon sens que vous avez rencontré – est que très peu d’installateurs sont formées sur le domaine de la ventilation. Les installations sont souvent faites par des personnes de métiers connexes tels que plombiers ou électriciens. Avec la meilleure volonté du monde ils ne peuvent effectuer une installation parfaite.
Les débits légaux sont donc rarement respectés (et je suis gentil), et la mise en oeuvre n’est en général pas faite de manière à limiter les nuisances sonores.
Je parlais de débits légaux car vous donnez l’exemple de votre sdb à 22 m3/h. Il devrait être de 30 m3/h afin d’évacuer l’humidité (le débit dans votre buanderie doit aussi être ridicule pour que vous aillez ces sensations d’humidité).
Augmenter les débits signifie aussi augmenter les nuisances sonores. Cela peut être contré en utilisant des bouches / diffuseurs adaptés et non les modèles hygro trop présents sur le marché et qui génèrent du bruit en contraignant l’air. Il faut savoir que la quantité d’air peut être maîtrisée en amont du diffuseur (utilisation d’un module MR au moins 1,5 m en amont par exemple) et ainsi on diminue drastiquement les nuisances. Le type de diffuseur joue aussi énormément.
Il y a aussi la possibilité d’installer les diffuseurs dans les placards des chambres par exemple, cela filtre aussi bien le son.
Dans votre cas je ferais installer une horloge pour couper automatiquement la VMC la nuit, car c’est sûrement la seule solution qui sera viable à la finale.
De plus, concernant les débits, à mon sens les débits légaux ne sont pas suffisant pour assurer une bonne qualité d’air intérieure. En particulier dans le cas d’un logement neuf, il faut évacuer toute les odeurs de colle et autres polluants. J’ai effectué des tests à plusieurs reprises dans un bâtiment en RT2012 (donc aussi étanche que votre logement), le taux de CO2 grimpe rapidement de 500 à 900/1000 ppm en cours de journée, alors que les débits légaux sont respectés… l’air est par contre de qualité au cours de la nuit, quand personne n’est là.
Ce que je vous écris vous aurait été plus utile avant la construction de la maison, j’espère néanmoins que cela vous servira.
Bonjour Cédric,
Suite au témoignage de Adeline, nous avons échangé en direct pour comprendre les causes des problèmes rencontrés ici.
Reste à voir comment faire entreprendre les modifications à l’installateur 🙂
Cordialement,
Vous semblez n’avoir jamais entendu parler de la marque française DATEC sise à Dardilly (Rhone) qui fabrique des VMC thermodynamiques au top.
Une scop devrait être plus cocorico
Bonjour,
Je ne vois pas le sens de votre propos. C’est un dossier généraliste sur le sujet, nous ne parlons pas des produits, sauf dans le comparatif des vmc double flux qui ne s’attarde que sur les systèmes avec échangeur passif ayant fait l’objet d’un certificat (ce qui n’est pas le cas de MyDatec à ma connaissance).
Autrement, puisque vous insistez sur le sujet, mais pour que les produits rentrent vraiment sur le sujet ventilation, il subsiste de nombreux manques sur les documents de présentation des produits. Par exemple sur ce produit qui comprend un échangeur passif :
https://www.mydatec.com/fr/wp-content/uploads/2018/10/SMART-PLUS-V_19102018.pdf
Si on me demandait mon avis je dirais que le rendement qui est donné est sans rapport avec les normes EN13141-7, il n’y a pas d’affichage des consommations ventilateurs, aucune info sur l’étanchéité du caisson, on note la présence d’une mention fantaisiste « Label RT2012 -20% » qui doit faire sourire les thermiciens (La RT n’est pas un label, et aucun système seul permet de respecter une performance Cep).
Je ne dis pas bien sur que le produit n’est pas bien, mais il y a des lacunes à revoir.
Cordialement,
Bonjour,
bon résumé sur MyDatec.
Je pense que la RT 2012 est 200% cocorico et elle ne mettrait pas en avant cette marque comme exemple de ventilation thermodynamique au TOP … aurais-je mal lu ?
Cordialement Pierre
Oui la RT est cocorico mais pas avec tout le monde.
Je me souviens qu’à l’époque de la RT2005 la solution MyDatec avait du investir dans un TitreV système car non prévu dans le moteur de calcul de l’époque. Arrive la RT2012 et on s’apercoit que certains titreV n’ont pas été traduits dans le nouveau moteur de calcul, et le Cstb demande au fabricant de repayer son titreV, avec tout le pb qu’entre la sortie de la RT et la parution du titreV, la machine ne peut plus trouver place en construction neuve.
C’était un bel exemple du fonctionnement en vase clos de nos administrations, qui avait eu pour conséquence la saisine des parlementaires en 2014
https://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/opecst/quatre_pages/4_pages_V3_perfo_energ.pdf
Bonjour,
j’ai fait construire une maison bois bioclimatique en 2009 avec DF Deefly de chez Aldès (avec gaines souples).
Par temps froid, il y avait de la condensation sous le caisson échangeur.
Je l’ai ouvert il y a quelques années, l’échangeur était moisi, et les ventilateurs étaient morts.
L’installateur est revenu et a admis qu’il y avait eu des erreurs au montage.
Il a changé les ventilateurs, l’échangeur et a isolé entrée et sortie d’air (VMC dans une pièce isolée mais pas chauffée).
Il a également repris l’évacuation d’eau de condensation qui était insuffisante.
Nous avons eu de la condensation et de la moisissure en bas de certaines fenêtres (bois double vitrage argon) dans certaines chambres. J’ai augmenté le débit du système, qui s’est rapidement mis en alarme.
Depuis l’année dernière, par temps froid, le voyant de dysfonctionnement de la vmc s’allume. J’ai changé les filtres (que je change ou nettoie tous les 6 mois environ – e passe un coup d’air également dans le trou idoine 1 fois par an pour nettoyer les ventilateurs).
Le voyant s’étant rallumé, j’ai rouvert la vmc aujourd’hui : l’échangeur est moisi à l’entrée de l’air extérieur, et de la condensation est présente dedans.
Le ventilateur de la prise d’air ext semble assez rouillé et tourne au ralenti (il ne repart pas tout seul après l’arrêt, il faut le relancer.
L’autre ventilateur (que je ne vois pas) semble tourner convenablement.
Pensez vous qu’il soit rentable de changer l’échangeur et un des ventilateurs, ou vaut il mieux changer de caisson pour en mettre un plus performant ?
D’avance merci
Philippe
Bonjour Frédéric,
je voulais faire ce commentaire dans « VMC double flux et RT2012 » mais pas possible, alors ici.
Connaissez vous le document officiel « Évaluation de la réglementation thermique de 2012 dans les bâtiments neufs en vue de la prochaine réglementation environnementale« .
La RT2012 est malmenée surtout l’annexe TH-BCE, je vous invite à voir ce document très intéressant notamment pour la ventilation, le PC et le TIC. Le CSTB et Cie doivent être entrain de planché !
Espérons que la future RE intègre tout ça … j’ai des doutes tant que ça ne sera pas officiel !
PS) je ne mets pas le lien, je ne sais pas faire.
Cordialement Pierre
hello Pierre,
Oui, en ce moment pas mal de rapports sortent. Bon d’une manière générale les thermiciens sont assez pessimistes quant à la suite donnée aux diverses recommandations, qu’ils viennent du CGEDD, ou plus récemment des groupes d’experts (http://www.batiment-energiecarbone.fr/rapports-des-groupes-d-expertise-a105.html) qui sont interessants pour les propositions liées au volet énergie, et bien à coté de la plaque sur le volet carbone, qui se prépare pour être la RT la plus mal concue jamais vue, avec greenwashing à tous les étages.
Tu avais peut etre pris connaissance de mon blog ici :
https://www.fiabitat.com/rt-2020-ameliorer-la-rt2012-en-10-points-2/
A bientot,
Re Frédéric,
Je ne connaissais pas ce blog « RT 2020 : Améliorer la RT2012 en 10 points ». Je vais me régaler à le lire … je ne manquerai pas de faire un commentaire.
Sur le volet E+C- de la nouvelle RE, j’ai bien peur que ça complique bigrement !
Cordialement Pierre
Bonsoir, je possède depuis 10 ans une VMC aldes dee fly avec by pass + puits canadien, or depuis quelques mois voire plus, les voisins se plaignent du bruit que l’air en sortie produit. (Ils n’ont pas tort…) Quelle peut être l’origine soudaine de cette nuisance, que faut il entreprendre et y a t’il une solution pour y remédier avant d’envisager le remplacement pur et simple du système qui semble vieillissant?
Avec mes remerciements.
Bien cordialement.
Bree
Bonjour,
La première étape c’est identifier la cause du bruit. Si le rejet est bruyant, cela doit etre bruyant également au niveau du local vmc et logiquement dans vos pièces.
Si vous avez une application sur votre téléphone sonometre, mesurez le bruit dans votre local.
Vos filtres sont remplacés régulièrement, et sont propres actuellement ?
Votre ventilateur et l’échangeur sont nettoyés conformément aux recommandations d’aldes ?
Vérifier également qu’il n’y a rien qui obstrue un réseau (c potentiellement la cause si l’un des réseaux est bruyant)
Cordialement,
Bonjour Mr,
Je vais installer une VMC double flux dans mon bâtiment de 2007 qui n’en est pas équipé.
En effet celui-ci est trop étanche, du coup j’ai de gros problème d’humidité dans les chambres lorsqu’on nous y passons la nuit (humidité venant de nous …) surtout depuis que nous avons finalisé les peintures (les murs absorbent moins ;o) )
J’ai une question par rapport au réseau.
Je me demandais si il y avait une contre indication a installer deux bouches dans les chambres (insufflation et aspiration) a l’opposé l’une de l’autre.
Car le principe de base c’est aspirer dans les locaux humide (sdb ou wc) or moi les locaux humide ce sont les chambres !
Je ne suis pas certain que juste insuffler l’air frais dans les chambres sera suffisant ….
En attente de vous lire.
Bav.
Bonjour,
Cela dépend de la configuration de la maison mais dans la plupart des cas, il ne faut mettre qu’une bouche de soufflage, et bien vérifier le détalonnage de la porte de chambre. On va chercher à remplacer l’air de la chambre une fois toutes les 2h donc pas de souci d’humidité (votre pb est lié au confinement de la pièce).
Le seul cas ou on met aussi une bouche d’extraction c si il n’y a pas de pièce d’eau à coté.
Cordialement,
Merci pour votre réponse.
Il faudra certainement que je rabote un peu les portes des chambres ….
Quand je vois la quantité d’eau que je récupère dans mon déshumidificateur, je m’inquiète de l’efficacité pendant la nuit si je ne fait qu’insuffler de l’air sains.
Ma chambre fait déjà un beau volume (+/- 60m³)
Bav.
C’est très étrange, j’aurais tendance à penser que la source de l’humidité est autre, ayant un bon volume votre respiration ne dégage pas tant de vapeur d’eau pour qu’un déshu fonctionne.
Extraire dans la pièce ou ailleurs ne change rien au problème, c le débit de ventilation qui est important.
Le détalonnage est de 1cm.
Ok merci.
Je ferai donc l’extraction dans la sdb et l’insufflation dans les 3 chambres.
Au pire si j’estime que la circulation de l’air n’est pas suffisante, je rajouterai une extraction dans ma chambre par après 😉
Je ne pense pas que l’humidité vienne d’ailleurs, j’ai le même phénomène (en moindre mesure vu qu’elles sont seules) dans les chambres des mes filles.
Bav.
Bonjour,
Dans le cadre d’un projet de pose d’une VMC double flux, je me pose plusieurs questions liées à la typologie de ma maison.
ll s’agit d’une maison de plain pied de 130m². Le caisson VMC serait posé dans l’arrière cuisine, les velums et réseaux de gaines dans le grenier.
La cuisine est totalement ouverte sur le séjour. Le plan de travail entre les deux espaces accueille la plaque de cuisson surmontée d’une hotte.
Le séjour est équipé d’une cheminée à foyer fermé .
Les trois chambres, le WC1 et la salle de bain des enfants sont distribués par un couloir.
La salle de bain parentale donne sur la chambre 1.
Le WC2 est en enfilade de la salle de bain des enfants.
Voici, enfin, mes questionnements:
1. Hotte de cuisine et extraction cuisine: Faut-il mettre une extraction dans la zone cuisine (qui est ouverte totalement sur le séjour)? Ne risque t’elle pas d’entrer en interaction avec la hotte ? Si oui, à quel endroit (le bloc de clim est déjà à proximité de la hotte)?
2. Cheminée et extraction séjour: y-a-t-il des précautions à rendre dans le positionnement de la bouche de soufflage vis-à-vis de la cheminée?
3. Insufflation et radiateurs électriques: Je me dis que dans les chambres, mettre la bouche de soufflage à l’aplomb des radiateurs permettrait de faire circuler l’air chaud du radiateur. Est ce adapté?
4. Local chauffe eau. Le local chauffe eau sert aussi de buanderie où sont installés lave linge et sèche linge. Il est en enfilade de la salle de bain. Y-a-t-il du sens à mettre une bouche d’extraction dans ce local?
5. Dressing: La chambre 1 est pourvue d’un dressing. Est ce malin de prévoir un soufflage dans le dressing pour garder le linge « sain »? Si oui, peut on mettre la bouche « après » celle de la chambre dans le circuit (en utilisant un Té); ceci pour ne pas devoir installer un tube dédié depuis le distributeur.
6. Circuit de gaine. Peut on mélanger la distribution de deux dans le système; utiliser un distributeur pour les pièces différentes et distribuer le soufflage sur un même départ pour le séjour (pas de problème de bruit aérien car même pièce)?
NB: Les questions 5 et 6 sont un peu redondantes 😉
Comme vous pouvez le constater, beaucoup reste à valider dans mon projet, je me suis beaucoup documenté (votre site est un mine de renseignements) mais ces questions restent pour le moments sans réponses :-(.
J’ai un plans qui permettrait d’illustrer ce projet mais ne sais pas comment le partager.
Merci par avance si vous pouvez m’aider à progresser.
Très cordialement,
Christophe
Bonjour. Je n’ai pas trouvé de notion sur l’intérêt d’un couplage d’une VMC double flux à un système de chauffage central, dans le cas de la rénovation d’un appartement ancien avec fenêtre double vitrage et bois et aménagement d’un sous-sol semi enterré en particulier. Merci Lucile.
Bonjour
Article et comparatif très intéressant.
Au final, il est peu intéressant d’envisager une double flux en terme d’intérêt économique si l’on possède une maison RT2012 classique avec PAC ou convecteurs .
Par contre, dans vos exemples chiffrés vous prenez en compte les subventions … qui n’existent pas sur de la construction neuve, ce qui réduirait encore plus l’intérêt économique. Vous devriez ajouter cette possibilité.
J’avais lu que la vmc double flux ne devenait vraiment intéressante que si l’on se trouve en maison passive. Peut-être y a t’il d’autres moyens d’améliorer le confort et réduire la consommation d’électricité avec une simple flux hygro ?
Bonjour,
Nous sommes en plein projet de construction d’une maison RT2012 en BioBrique de 110 m2, 2 niveaux
Le mode d’achat et de réalisation du constructeur ne nous permet pas de faire installer « en première monte » d’une double flux.
Etant en zone Radon 3, nous en voulions vraiment, est-ce que les wmc doubles flux « autonomes » peuvent-être une bonne alternative ?
ex: marque LUNOS: https://www.innovstore.com/kit-vmc-double-flux-chambre-sejour-2-modules-e-lunos-c2x20790529
Bonjour,
Cela restera des solutions moins performantes et confortables (je parle en général, pas sur le produit cité).
Dans l’idéal il faudrait résoudre le problème posé par le constructeur pour au moins ménager les passages de réseau, quite à prendre à votre charge la suite.
L’acoustique est moins bonne quand le ventilateur est directement en contact avec les habitants.
Peut etre autrement privilégier les double flux décentralisées gainables, qui permettent qd mm de déporter les appareils, et se situer dans une logique de ventilation par balayage.
https://www.fiabishop.com/ventilation-double-flux/1160-zehnder-comfoair70.html
Cordialement,
Bonjour
Dans votre tableau comparatif , vous ne faites pas référence pas aux VMC suivantes :
– Sauter Gorner (et autres de la même marque)
– Orka BP/HR Unelvent
Que penser de ces produits qui affichent des rendements autour de 90% ?
Par ailleurs, en parcourant votre site si complet et instructif, il me reste 2 questions :
1°) l’extraction cuisine peut elle se faire par une hôte aspirante qui est 50 cm plus basse que le plafond ou vaut’ il mieux placer une bouche à coté au plafond ?
2°) Que préconisez vous en gaines isolées souple ou rigides pour l’insufflation ?
Les gaines GP iso Unelvent sont elles sanitairement OK pour l’insufflation ?
Vous remerciant par avance …
Bonjour Patrick,
Les VMC présentées sur le site de Sauter sont en fait des VMC de marque Atlantic. Donc vous pourrez faire le lien entre les VMC qui sont présentées sur le site et la marque sauter.
Concernant spécifiquement la Atlantic Primocosy (Sauter Gorner) sa fiche Erp montre des consommations électriques assez elevées (0.5 Wh/m3) . Précisons également que le rendement indiqué ne vaut que si la VMC est installée dans un volume chaud.
Concernant les gaines souples, nous les déconseillons en VMC double flux, car elles ne permettent pas l’entretien des réseaux. Depuis 2017, le DTU qui encadre les installations VMC en limite fortement l’usage (3m maximum de gaines souples).
Pour l’extraction cuisine, l’idéal est d’avoir et la hotte et la bouche cuisine, car il faut ventiler cette pièce tout le temps. Par contre, vous n’êtes pas obligé d’avoir une hotte à extraction. Avec une vmc fonctionnelle, une hotte à recyclage est moins énergivore.
Par contre, les bouches VMC cuisine ne sont pas au dessus des points de cuisson, pour les problématiques d’encrassement des réseaux mais au dessus des points d’eau.
COrdialement,
Bonjour et « meilleure » année 2021 (est ce possible ? ? ? )
Dans mon cas , c’est de l’existant , la hotte existante qui est au dessus du point de cuisson est à extraction directe, il vaudrait donc mieux la transformer en hotte à recyclage ?
Pour l’éventualité d’une double flux , connaissez vous de la gaine rigide isolée pour l’insufflation (sanitairement OK) ?
Ma réflexion porte sur le choix simple ou double flux ! la maison date des années 80 , murs en béton cellulaire 25 cm, menuiseries bois double vitrage , étanchéité à l’air imparfaite ….
Merci d’avance
Bonjour,
Merci pour ce site qui regorge de conseils précieux !
J’ai une question, j’ai construit un réseau en galva avec dans un projet de restauration totale d’une maison des années 70.
J’ai une question concernant la connexion des bouches d’aération dans le réseau.
J’ai des tubes en 80 et 125 qui sortent donc des plafonds, la connexion des bouches se font directement dans les tubes ? ou bien dois-je passer par un « adaptateur » ?
Seconde question, est-ce que des silencieux sont importants sur ce type de réseau ?
Sachant que j’ai des pieuvres qui distribuent en direct mes différentes pièces.
Merci
Bonjour Christopher,
Difficile de répondre. D’une manière générale,
La bouche est généralement fixée sur une manchette, et cette manchette est tenue au placo et à la partie galva via des pattes ou un joint. Certaines bouches ont un joint qui leur permet d’etre maintenue en étant directement fixée dans le galva. Il faut garder le principe ou la bouche peut s’enlever facilement.
Evidement, choisissez des bouches du dn de votre réseau, mais 80 et 125 sont des diametres courants.
les silencieux peuvent être effectivement indispensables. Les réseaux filaires ont le défaut de transmettre les sons d’une pièce à l’autre, surtout si les bouches de différentes pièces sont proches (vu du piquage dans le réseau). Du coup pour atténuer le bruit par téléphonie, on peut mettre un silencieux entre les branches de réseau pour réduire la nuisance. On peut aussi utiliser des atténuateurs de téléphonie en alternative / complément.
Voir ici : https://www.fiabishop.com/acoustique/378-attenuateur-de-bruit.html
Cordialement,
Bonjour
En double flux dans le cas d’une maison sur 2 niveaux : Rdc : pièces de vie , Etage : 3 chambres et une Sdb , comment se fait l’équilibrage ?
Faut ‘il avoir le mème de bouches extraction/insufflation à chaque niveau ?
Merci pour votre site
Cordialement
Bonjour,
Il n’y a pas de règle, l’air trouvera son chemin 🙂
En général, j’essaie d’équilibrer par niveau, lorsque ce n’est pas trop difficile (du fait de trop de pieces de vie / d’eau au mm endroit).
Si ce n’est pas possible, je modifie mon dimensionnement seulement lorsque les niveaux ne sont pas communicants (s’il y a cage d’escalier, vide, aucun souci)
Cordialement,
Bonjour
Votre site ne parle pas des ventilations Equation , est ce une sous-marque ? le modèle atacama DHU est’il un bon choix ?
Annoncé : 27 dB , 18 W-Th-c , rendement de 92 % vrai ou intox ?
Merci d’avance …
Oui c’est la marque Unelvent DOMEO, que vous trouvez dans le tableau.
Je dispose de ce produit sur mon plateau technique, elle est assez bruyante.
Cordialement,
Bonjour,
J’envisage de mettre ma VMC double flux et l’échangeur du PC hydraulique dans un sous-sol non chauffé.
Hormis la déperdition en hiver y a t il d’autres inconvénients?
Souhaitant optimiser l’apport d’air frais je pensais réaliser mon entrée d’air de la VMC DF directement dans le sous-sol.
Il s’agit d’un sous-sol ventilé, qu’en pensez-vous?
Merci
Bonjour,
Disons qu’il vaut mieux choisir une VMC étanche à l’air si elle est en volume non chauffé, et si possible isoler le local.
Dans les risques, c’est surtout les siphons qui doivent etre hors gel, et autrement si pas d’isolation et caisson fuyant d’importantes pertes qui se traduisent pas un air frais aux bouches.
Théoriquement et selon les DTU, il faut prendre l’air extérieur. Après je ne sais pas quel usage vous faites du garage et notament s’il y aura des véhicules.
Cordialement,
Bonjour et merci pour votre réponse,
C’est une VMC Brink qui a priori est étanche à l’air.
Avez vous un avis sur cette marque en passant?
Ce n’est pas un garage mais plutôt un grand vide sanitaire entièrement enterré et ventilé (2 fenêtres cour anglaise et 5 tuyaux d’aération diamètre 125mm.
Je ne suis pas réellement préoccupé par la déperdition thermique éventuelle mais plutôt par la qualité de l’air que je vais y puiser. D’ailleurs l’électricien qui me la conseille me dit qu’à ce niveau je peux même la mettre en extérieur.
Le bénéfice serait quand cela est profitable d’injecter un air à 12°C.
Les questions que je me pose sur la qualité de l’air:
– moisissures
– humidité
– radon
Et j’oublie surement d’autres paramètres. Ce qui m’inquiète c’est que je vois peu d’échange à ce sujet ce qui me fait dire que ce n’est pas une bonne idée.
je vous remerci par avance
Maxime
Oui le produit est bon, je n’ai jamais eu de retour négatif dessus en tout cas.
Pour ce que vous décrivez, j’irais plutot prendre l’air extérieur. Il faut avoir en tete que la température stable du VS est liée au fait qu’il n’est pas ventilé. Si vous récupérez l’air dans cet endroit, vous allez en changer la température (il faut comparer votre débit avec le volume du VS, si vous avez un taux de renouvellement d’air de 2 vol/h dans celui ci, la température de l’air capté sera proche de la température extérieure, et vous aurez un surplus de condensation dans celuici), sans compter les éventuels autres désagréments de type poussières et éventuel radon.
L’électricien s’avance un peu et le fabricant ne vous validera jamais une VMC posée à l’extérieur 🙂 Mm bien isolé, un tel choix serait très préjudiciable au projet.
Bonjour
Vendez vous , connaissez vous , des modules hygro à insérer dans les conduits circulaires (éventuellement Aldes Optiflex D90) à la manière des régulateurs de débits MR ?
Le but est d’éviter les bouches hygro assez peu esthétiques et souvent assez bruyantes …
Merci par avance
Il y a ce principe : https://www.fiabishop.com/caissons-vmc-simple-flux/1673-healthbox-hygro-renson.html
Mais voyez la technique comme un ensemble : un module hygrovariable est prévu pour fonctionner avec le caisson du fabricant.
En maison neuve, les éléments hygro doivent également etre sous avis technique. Du coup les possibilités sont assez minces : soit bouches hygro, soit modules sous AT, type renson ou duco.
Cordialement,
Bonsoir,
Je souhaiterai avoir des conseils sur les performances médiocres de ma VMC double flux (Atlantic Primocosy).
J’ai environ 14°C insuflé quand à l’extérieur il fait 9 °C et 20°C à l’interieur.
Les gaines sont isolées en 50 mm de LDV.
Qu’est ce qui pourrait expliquer une si mauvaise efficacité, je sais que j’aurai jamais 90 % car l’installation est dans les combles non isolés, mais quand même.
Merci par avance.
Cordialement.
Je pense que la principale explication est à aller chercher du coté de la situation dans les combles. A l’heure actuelle vous avez un placard isolant autour de la VMC ? Si ce n’est pas le cas, je vous conseille de le faire car ce produit n’est pas très étanche à l’air.
Autrement vos filtres sont propres des 2 cotés ?
COrdialement,
Bonsoir,
J’ai utilisé de laine de verre (200 mm) pour entourer le caisson principal et de distribution, sans effet notable.
La VMC a été installée il y a 2-3 mois , et je n’ai pas trop regardé aux filtres, ils n’avaient pas l’air trop sale de mémoire, je vérifierai.
En quoi, a part ralentir le flux d’air s’ils sont encrassé, cela peut jouer sur la température de l’air neuf envoyé dans les pièces de vie ?
(j’ai mesuré environ 2.5 m/s la vitesse de sortie de l’air avec une bouche Atlantic grande ouverte).
Cordialement.
J’ai pu observer, lorsque les filtres d’air extrait sont plus colmatés que le filtre air neuf que cela pouvait produire un déséquilibre des débits (plus d’air neuf que d’air extrait), et du coup une baisse de la température de l’air insufflé.
Autrement, l’étanchéité du réseau est bien faite ? La VMC indique quelle est la température de l’air extrait au niveau du caisson ?
Bonsoir,
C’est moi qui ait installé la VMC, j’ai utilisé des colliers PVC pour le raccordement des éléments et bien attaché la laine de verre des gaines avec de l’adhésif spécial VMC.
Je ne pense donc pas qu’il y ait un pb d’étanchéité sauf si le système de fixation rapide des gaines Atlantic est peu étanche (il me semble très fragile).
La VMC Primocosy est très basique, il n’y a aucun afficheur de quoi que ce soit, juste la possibilité de commander à distance la grande vitesse et le by pass, via une petite télécommande.
D’autre part, je me posais une question : la bouche d’extraction de la cuisine (d’un diamètre de 150 mmn, sans enjoliveur), est très proche d’un des meubles haut de la cuisine (environ 70 mm).
(j’ai réutilisé les orifices existants dans toutes les pièces)
Cela peut il perturber l’aspiration au point de diminuer l’apport d’air chaud ?
Merci pour vos conseils.
Cordialement.
Bonjour,
La primocosy est une entrée de gamme et je pense que le problème de base vient du fait qu’elle n’est pas vraiment étanche à l’air. J’avais eu un retour une fois sur une Duolix qui placée dans une cave perdait 8°C sur l’air soufflé, parce qu’elle avait un taux de fuites de 10% (c’est une supposition de ma part).
Pour votre bouche cuisine aucune idée, mais il faudrait vraiment qu’elle soit obturée pour freiner le passage d’air. Mais seul un controle de la pression et débit permettrait de l’affirmer.
Cordialement,
Bonjour,
Merci pour ce dossier très instructif.
Est-ce que le rendement Passivhaus est représentatif du rendement moyen réel d’une VMC DF sur l’hiver et pour quelle valeur Q4 d’étanchéité à l’air ? Ou bien est-il le rendement théorique correspondant à l’axe des abscisses de cette figure : http://www.habitatcontrole64.com/pages/presentation-infiltrometrie.html, à partir de laquelle on peut déterminer le rendement moyen réel sur l’hiver en ordonnée ?
J’aimerais estimer le gain sur le besoin de chauffage (en kWh) que j’obtiendrais avec l’installation d’une Brink Flair 325 (rendement Passivhauss : 91 %) en fonction de la valeur Q4 d’étanchéité à l’air visée. Avec un Q4 = 0,8 m³/(h.m²pf) (resp. 0,2 m³/(h.m²pf)), cela signifie-t-il que le rendement moyen réel sur l’hiver d’une Brink Flair 325 sera de 60 % (resp. 80 %) ? C’est-à-dire un gain de 60 % (resp. 80 %) sur le besoin de chauffage nécessaire pour compenser les pertes liées au renouvellement de l’air ? Pertes que je peux estimer à partir de la capacité thermique volumique de l’air (1,256 kJ K-1 m-3 = 0,35 Wh K-1 m-3), un taux de renouvellement d’air (0,5 vol/h), le DJU moyen sur l’hiver (12 °C sur 7 mois) et le volume à chauffer (400 m³) : 0,35 × 24×0,5 × 12×7×30 × 400 = 5200 kWh/an. Soit 3120 kWh/an d’économisés si Q4 = 0,8 m³/(h.m²pf) et 4160 kWh/an d’économisés si Q4 = 0,2 m³/(h.m²pf).
Merci. Cordialement.
Bonjour,
J’ai fait un petit logiciel qui devrait répondre à votre question ici :
https://www.fiabishop.com/content/40-logiciels
Le rendement passif ambitionne effectivement d’etre un rendement moyen, permettant de corréler les études énergétiques à la conso du bâtiment constaté. Par contre, dans les calculs, l’étanchéité à l’air est calculée en plus, elle n’a pas de lien avec le rendement.
Cordialement,
Merci pour le logiciel. J’avais vu un lien vers celui-ci sur cette page https://www.fiabitat.com/impact-du-rendement-du-caisson-sur-les-besoins-de-chauffage/, mais il ne fonctionne plus.
Si je vous comprends bien, le rendement Passivhaus correspond au rendement de la machine seule, soit le rendement sur l’air extrait (qui passe par la machine). Il correspondrait au rendement sur le renouvellement d’air total du bâtiment s’il n’y avait aucune fuite. Par exemple, pour une maison théorique parfaitement hermétique (Q4 = 0) qui nécessiterait 1000 kWh/an de chauffage pour compenser les pertes liées au renouvellement d’air, une VMC DF avec un rendement de 90 % permettrait d’économiser 900 kWh/an de chauffage ? Mais si Q4 = 0,8 m³/(h.m²pf) et qu’on utilise la relation linéaire entre rendement théorique et rendement réel de la figure dont j’ai donné le lien ci-dessus, alors le rendement réel n’est plus que de 60 % et je n’économise alors que 600 kWh/an (car il y a de l’air qui rentre par des fuites et qui n’est donc pas réchauffé par l’échangeur thermique de la VMC DF, qui demanderait ici 300 kWh/an pour être réchauffé). Est-ce bien ça dans l’idée ? J’essaierai de me pencher sur les détails de votre logiciel mais pour l’instant j’aimerais simplement comprendre les grandes lignes. Je ne suis pas sûr de bien comprendre la figure avec les relations linéaires rendement théorique/réel en fonction de Q4. Pouvez-vous m’indiquer si cela correspond bien à ce que j’ai décrit ici ?
Notez : Je pars du principe que le caisson et toutes les gaines sont dans l’espace chauffé. Ce qui serait le cas chez moi.
Je vous remercie.
Bien cordialement.
Bonjour,
Cela doit faire 10 ans que je me dis que ce schéma sur notre site est problématique et mériterait d’être remplacé, car non le rendement de la VMC ne baisse pas 🙂
Dans le bilan thermique, les pertes par les fuites d’air dépendent du mode de ventilation. On va considérer que dans le cas d’une VMC simple flux, les fuites d’air font concurrence aux entrées d’air et lorsqu’une maison n’est pas étanche, rien ne garantit que le volume d’air désiré rentre par les entrées d’air.
Dans le cas d’une VMC double flux, toutes les fuites sont actives, et on observera dans les pièces d’eau des infiltrations d’air, et dans les pièces de vie des exfiltrations d’air (de l’air chaud qui sort du fait de la surpression dans la pièce).
Ce faisant, dans le calcul la déperdition par les défauts d’étanchéité sera à niveau q4 égal plus impactante.
Cordialement,
Merci. Je pense que je comprends mieux maintenant.
Les fuites d’air en VMC SF sont moins problématiques car c’est la même quantité d’air qui sera renouvelée dans tous les cas car fixée par le débit d’aspiration. On ne maîtrise simplement pas d’où vient l’air en cas de fuites et le renouvellement de la maison pourrait mal se faire si les fuites se trouvent dans les pièces humides car elles court-circuitent les entrées d’air des menuiseries des pièces de vie. En VMC SF, si on a des fuites au niveau des menuiseries munies d’une entrée d’air ça n’a donc pas bien d’importance ? On pourrait donc ne pas porter beaucoup d’attention à l’étanchéité à l’air de ces menuiseries mais par contre être très soigneux quant à l’étanchéité à l’air des menuiseries des pièces humides ?
Pour les VMC DF, le risque porté par les fuites est de faire rentrer de l’air non préchauffé par les pièces humides (en dépression) et de faire sortir de l’air chaud sans passer par l’échangeur de la VMC par les pièces de vie (en surpression).
Sur la figure, la rendement réel donne donc le gain d’une VMC DF par rapport à une VMC SF pour une valeur de Q4 donnée ?
Est-ce que c’est bien ça ?
Merci beaucoup pour votre article très intéressant!
La règlementation thermique a bcp évolué avec la RE2020, la vmc double flux est-elle toujours aussi intéressante selon vous pour une construction neuve?
J’envisage une solution poële à bois + solaire thermique mais j’ai besoin d’un complément, est-ce qu’une double flux serait encore avantageuse malgré sa consommation en énergie (défavorisée avec la RE2020)?
merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour
en novembre 2021 j’ai acheté un appartement ou est installée une VMC double flux Tallinn 340 (sanutal air)
j’ai de la poussière constamment dans l’appartement une poussière qui devient pluches en l’essuyant et ce dans les pièces ou se trouve les bouches d’arrivée d’air aussi bien soufflant que aspirant l’installateur ne veut rien entendre puis je couper ce double flux pendant 1 mois pour contrôler si la poussière persiste
un grand merci Michel Maréchal
oui bien sur, si vous compensez en ouvrant régulièrement les fenetres.
Cordialement,
Bonjour,
merci pour votre article très intéressant.
Nous avons une ventilation double flux chez nous, un vent axia, nous ouvrons tout le temps les fenêtres car nous adorons entendre les oiseaux et avoir la sensation d’air frais, même quand il pleut. Nous aimerions éteindre la vmc occasionnellement, est-ce possible ? Par exemple de l’éteindre la nuit ou le jour car toutes les fenêtres, quasiment, sont ouvertes ? (l’énergie étant très chère, nous aimerions économiser !)
merci !
belle journée à chacun.
Oui bien sur, il ne faut pas par contre avoir la VMC coupée et les pièces non ventilées naturellement.
Cordialement,
Bonjour,
en quoi le taux de fuite d’une vmc double flux est- il important ?
D’où viennent les fuites d’une vmc ?
Un taux de fuite à 8 % est-il rédhibitoire ?
Bonjour,
Je recherche une vmc double flux pour ma rénovation complète, je vois pas mal de modèles mais je suis un peu perdu.
J’ai vu la Econoprime 350 mais je ne la vois pas dans votre classement (ni aucune de cette marque) y a t-il une raison ? Mauvaise qualité ?
Merci
Bonjour,
Oui il y a quelques produits sortis depuis la réalisation de ce tableau qui mériterait du coup une mise à jour, que je n’ai pas fait jusque la faute de temps.
On va essayer de le faire dans les semaines à venir.
COncernant le produit, je chercherais les infos dessus, mais non je ne le connais pas.
D’une manière générale, nous ne faisons pas des tests sur les VMC qui permettraient de donner un avis complet dessus nous nous contentons de mettre les données de performance issus des certificats existants, s’ils existent. Je ne me permettrais du coup certainement pas de dire qu’un produit est de mauvaise qualité sur cette base.
Merci beaucoup pour votre réponse, j’attends avec impatience votre avis sur les caractéristique de cette machine, ça m’aidera beaucoup dans mon choix.
Encore merci
Bonjour et merci pour votre excellent site.
Nous avons emménagé dans une maison des années fin 50 dans le sud-ouest de la France et considérons un projet de rénovation dit globale (isolation des murs par l’extérieur, changement ancienne chaudière gaz par PAC). Les fenêtres sont en double vitrage mais aucune n’a d’entrée d’air donc pièces assez étanches mis à part les fuites inhérentes à une maison de cet âge.
Nous considérons l’installation d’une VMC DF principalement pour éviter les nuisances sonores causées par les bouches d’arrivée d’air de VMC SF (rue assez passante).
Nous avons une hotte à extraction dans la cuisine ainsi qu’une plaque de cuisson à gaz. J’ai consulté deux sociétés d’installation:
– la première recommande fortement l’installation d’un bypass onéreux asservi sur la hotte pour éviter de mettre la maison en dépression lors de l’utilisation de la hotte, ce qui déséquilibrerait les débits et pourrait causer un vieillissement prématuré des moteurs entre autres désagréments. Pas de problème avec le gaz selon elle et pas besoin d’entrée d’air passive (grille sur l’extérieur)
– la deuxième considère que l’utilisation d’une plaque à gaz nécessite une entrée d’air passive ce qui est incompatible avec un VMC DF
Je trouve assez peu d’information sur ce sujet (compatibilité hotte à extraction/DF) qui pourtant doit être assez fréquent.
Quel est votre point de vue technique?
Merci par avance
bonjour,
pensez-vous qu’il faille attacher de l’importance au taux de fuites des machines ? Qu’est-ce que celà implique pour la qualité de fonctionnement ? Est-ce que celà remet en cause ses qualités par ailleurs ?
Je pense à l’Optimocosy qui est actuellement donnée comme une très bonne machine sur le marché et qui cependant affiche un taux de fuite des plus importants de votre comparatif sinon le plus important ?
Merci pour votre étude.
Bien cordialement
Bonjour,
C’est une excellente question. Pour répondre rapidement, le point important est que la « vraie » efficacité dépend du taux de fuite et plus une machine est fuyante et plus il faut prendre avec des pincettes l’efficacité annoncée.
Cela est lié au protocole de mesure, voir ici :
https://www.fiabitat.com/quel-est-le-rendement-dune-vmc/
Donc qu’en conclure ? Pas vraiment que le caisson est mauvais, mais plutot que le fabricant a « optimisé » son caisson en maximisant les fuites pour obtenir une bonne note au test NF. Ce fabricant a un long historique avec les bidouilles de ce genre.
L’un des points importants, c que vu du coté consommateur, vous avez besoin de données fiables pour appuyer un choix produit et la NF pose le souci que le protocole de test est bof. C’est aussi pour cela qu’il y a bien longtemps que la démarche passive l’a fait évoluer pour que les données des certificats ressemblent plus à un rendement réel moyen sur l’hiver.
Après pour anticiper votre question suivante, la Optimocosy est la meilleure machine de Atlantic à ce jour et l’une des seules qui proposent un boitier de réglage, mais je ne la classerais pas dans le haut de gamme pour autant. Coté Aldes, Zehnder, Brink il y a des produits de nouvelle génération plus performants et silencieux.
Bonjour,
Pouvez vous citer les références des machines Aldes plus performantes et plus silencieuses svp ?
Coté Aldes, leur nouvelle gamme s’appelle Inspirair.
Bonjour Monsieur,
je vous remercie pour votre site – c’est une mine d’or! J’y ai trouvé énormément d’informations, et cela m’aide beaucoup depuis quelques semaines. Merci!
Je sollicite néanmoins votre avis, car je continue à avoir des questions sur le fonctionnement de la VMC DF.
Nous venons d’emménager (décembre dernier) dans un appartement labellisé Passiv Haus, équipé d’une Zehnder ComfoAir Q350. La VMC est notre seule source de chauffage (avec les résistances installées dans les bouches de soufflage). Or nous avons beaucoup de mal à nous chauffer. La VMC pulse de l’air à 15-16° maximum, air qu’il faut donc constamment réchauffer avec les résistances. Notre facture électrique explose sans pour autant nous apporter le confort thermique attendu dans un bâtiment passif (labellisé). Notre pièce de vie (orientée Sud) par temps gris reste à environ 18-18.5°, la chambre au Nord descend souvent à 16.5°. Nous n’arrivons à avoir un minimum de 20-22° que par temps ensoleillé (et seulement dans la pièce de vie) et pourtant je suis toute la journée à la maison, à bouger, mettre en route des appareils, etc. Après une journée ensoleillée, nous ne parvenons pas non plus à garder la chaleur accumulée.
Je pense que l’enveloppe du bâtiment est bonne et l’étanchéité efficace, mais j’ai des doutes sur l’installation de la VMC: il y a des fuites d’air importantes entre l’unité de la VMC et le caisson silencieux (utilisation de flexialu perforé pour relier les deux) – le placard de la VMC ne dépasse jamais les 15-16°, le plombier n’a pas été formé aux VMC DF, la VMC est dans un placard sous-dimensionné, certaines bouches d’extraction sont bruyantes…
Ma question est la suivante: à part les fuites d’air, est-ce normal de ne pas pouvoir se chauffer mieux avec la VMC DF? Devons-nous quoi qu’il arrive envisager un chauffage complémentaire? Est-ce que l’utilisation d’un préchauffeur comme il en existe sur la ComfoQ350 nous permettrait de pulser de l’air à 19-20°?
Aujourd’hui, cela nous coûte beaucoup moins cher de réchauffer la pièce de vie avec un « grille-pain » d’appoint que par les résistances des bouches.
Je me sens très seule, ni le constructeur, ni l’installateur n’étant en mesure de m’apporter des réponses. C’est frustrant alors que nous avons choisi cet appartement spécifiquement parce qu’il était passif et que nous sommes convaincus par ce mode de construction…
Pour information: nous sommes en climat océanique.
Je vous remercie d’avance pour votre aide.
Bien cordialement
Bonjour,
Pouvez vous m’envoyer à contact@fiabitat.com des photos de l’installation ?
Concernant les bouches chauffantes, l’un des points importants est que la puissance de chauffage restituée dépend du débit d’air à la bouche. Un sous chauffage dans une pièce peut induire une trop forte déperdition mais aussi un débit d’air insuffisant. L’idéal dans ses cas de figure est de bien se faire expliquer quel réglage de VMC appliquer en hiver pour assurer le chauffage.
Il est possible d’ajouter une batterie de post chauffage, mais l’un des aspects délicats est que les réseaux de soufflage doivent etre isolés, ce qui ne serait pas le cas ici en modification de chauffage. Et comme vous l’avez testé, l’installation de radiateur d’appoint avec une bonne régulation est moins couteux et plus certain dans l’acheminement de la chaleur.
Cordialement,
Bonjour,
J’ai déjà commenté sur un autre post 🙂 mais 2 ans plus tard nous avons enfin emmenagé dans notre maison, avec notre VMC DF Comfo Air3 350 R qui fonctionne bien.
J’ai cependant un petit souci concernant qqs bouches dans lesquelles on entend (il faut savoir que j’ai l’ouïe très très fine, mon mari n’est pas dérangé du tout) une sorte de résonance de la machine.
C’est principalement dans les bouches qui sont les plus proches de la VMC mais ce n’est pas à 100% vérifié.
Lors de l’équilibrage mené par Hapco il y a 2 semaines, j’en ai parlé avec la personne qui m’a indiqué que c’était compliqué de venir poser des silencieux après coup au niveau de notre VMC ou de nos caissons de répartitions car, il est vrai, l’espace au plafond dans le local technique est hyper réduit.
Actuellement nous avons déjà des caissons de répartition dits silencieux ComfoWell (nb : nous avons des Comfotubes de 90, puis des boitiers TVA-P90 DN 125 et enfin des bouches ComfoValve Luna en extraction et en insufflation).
J’ai vu sur le site de Zehnder qu’il existait également des atténuateurs acoustiques qui pouvaient être installés au niveau des bouches (module de réglage RM-125). Avez-vous déjà eu des retours sur l’utilisation de ces produits ? J’imagine qu’il faudrait un nouvel équilibrage après leur installation pour être sûrs que le débit d’air soit correct ? Ce n’est pas le bruit de l’air qui me dérange, mais vraiment le bruit de vrombissement de la machine. Merci beaucoup pour votre aide.
Belle journée
Bonjour,
Je suis en plein projet de construction dans la région Auvergne. Je suis en pleine hésitation sur la ventilation a choisir tant il y a de lecture et de controverse sur les mêmes sujets. Notre cas maison à étage ossature bois visée passif. Ouate de cellulose en mur et plafond. La.maison est très grande un peu plus de 220 M2 / environ 600 m3. D après mon maître d oeuvre, la taille de l échangeur n est pas suffisant important pour assurer le rendement annoncé par les fabricants de ventilation. Test effectué avec capteurs de température en sortie des bouches d insufflation dans les pièces a 2 degres avec une température extérieure de -15 degrés. Qu’en pensez vous ?
Pour repréciser votre propos, vous mesurez une température de 2°C en sortie de bouche s’il fait -15°C ?
Si c’est le cas il y a un souci dans votre installation 🙂
Cordialement,
Bonjour,
Merci beaucoup pour vos articles très complet et facile à lire.
Je suis actuellement en train de rénover une petite maison en montagne savoyarde (75m2, 2 wc, 2 sdb, altitude 1300m).
Le chauffage est électrique (radiateurs ancien en fonte avec résistance électrique).
Je me pose la question entre simple flux hygro ou double flux en fonction de la réelle économie à l’usage.
Au vue de vos tableaux comparatif je ne sais pas ce qui s’applique dans mon cas car mon chauffage est électrique. Aussi il y a une petite cheminée avec conduit ouvert (que je pourrais remplacer par un poêle).
Et est-il vraiment important de changer les filtres chaque année quand la maison se situe dans un village de montagne ?
Deuxième question, j’ai créé une douche dans une chambre dans les combles et ai donc besoin d’une extraction puissante. Le débit d’une double flux en sdb est-il aussi puissant qu’une double flux hygro ?
Merci par avance et encore bravo pour ce que vous faites.
Geoffroy
Bonjour,
Pour le premier point, en climat de montagne, la VMC double flux sera nettement plus économique qu’une VMC simple flux hygro (vu que les déperditions dépendent des températures extérieures). Le chauffage électrique est le cas également le plus défavorable, avec les couts d’achats les plus élevés.
Pour les filtres, oui, ils seront malgré tout probablement sales. Après si vous n’avez pas de souhaits sur la qualité de l’air, vous pouvez rester sur du filtre grossier G4, qui n’est pas couteux à remplacer.
Pour le débit, en double flux, le débit de votre sdb est celui que vous déterminez. Si vous souhaitez 45 m3/h, c’est celui que vous configurez quand vous installez le produit 🙂
Cordialement,